Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Ouagadougou: Des manifestants bloquent une artère après le meurtre d’une femme
Publié le vendredi 22 mai 2015  |  AIB
Modification
© aOuaga.com par G.S
Modification de l`article 37 : la rue manifeste violemment à Ouaga
Jeudi 30 octobre 2014. Ouagadougou. Des milliers de manifestants se sont opposés à l`examen du projet de loi modificatif de la Constitution en incendiant l`Assemblée nationale, des sièges de partis de la majorité présidentielle et des domiciles de proches du pouvoir




Ouagadougou - Des centaines de manifestants ont bloqué jeudi, la route menant vers les quartiers Benégo et Saaba, pour dénoncer l’inertie des autorités devant l’assassinat d’une femme enceinte, le huitième du genre dans cette périphérie Est de la capitale, a-t-on constaté.

Les manifestants mobilisés depuis la veille par centaines, ont à travers ce mouvement d’humeur dénoncé l’insécurité dans l’arrondissement 10, secteur 43, précisément dans le quartier non loti de ‘’Goundry’’, après le meurtre d’une femme enceinte.

« Nous sommes sortis ce (jeudi) matin pour manifester notre ras-le-bol par ce qu’il y a certains individus qui passent tout leur temps à tuer nos femmes et à mutiler leurs corps sans être inquiétés par la gendarmerie », a confié Anasse Congo, représentant des jeunes de ‘’Goudry’’.

« Goundry fait partie intégrante du Burkina Faso, mais on a l’impression que le gouvernement se soucie moins de notre sécurité car en l’espace de trois mois, nous avons enregistré huit assassinats, notamment des femmes», a ajouté Barké Moyenga, la soixantaine, visiblement en colère.

«D’abord on n’a pas à manger, on n’arrive pas à se soigner, ni à avoir d’eau pour boire et, en plus nos femmes se font tuer de jour comme de nuit», a regretté cet agent de la santé à la retraite.

Anasse Congo a averti les autorités que si le problème d’insécurité n’est pas résolu dans un bref délai, les populations se feront justice et que l’organisation des prochaines élections dans son quartier en dépendrait.

Selon le journal privé ‘’Le Pays’’, le mouvement d’humeur a débuté hier, après que des femmes armés de couteaux et de haches aient pris d’assaut la brigade de gendarmerie de Saaba pour «découdre» avec un présumé assassin, arrêté le 17 mai dernier.

Cette deuxième contestation de grande ampleur après celle de la ville de Gourcy (Nord), intervient quelques semaines après la signature d’un ‘’pacte républicain de citoyenneté’’, signé par les forces de sécurité et les populations, et destiné à contrer la montée de l'incivisme et la défiance de l'autorité de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

rs/taa
Commentaires