Inondée après la forte pluie du 10 juillet dernier, le principal centre hospitalier, Yalgado Ouédraogo (CHU/YO), avait fait l’objet de mesures d’urgence pour «donner un nouveau visage au CHU/YO». Après une autre « forte » pluie qui s’est abattu sur Ouagadougou le 19 juillet, les oreilles étaient encore une fois tournées vers le CHU/YO. Les nouvelles semblent reluisantes puisque le directeur général du CHU/YO, Robert Bibia Sangaré rassure que « les mesures prises par le gouvernement portent leurs fruits ».
L’hôpital Yalgado Ouédraogo, comme quasiment chaque année, fait les frais des fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Ouagadougou. La principale cause de ce phénomène est l’ « occupation anarchique des commerçants le long du lycée Bogodogo et aux abords de l’hôpital. A cela s’ajoute les caniveaux bouchés par l’action de l’homme, ce qui dévie l’eau de ruissellement dans la cour de l’hôpital», avaient indiqué le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo au cours d’une conférence de presse le 11 juillet dernier.
Face à ce constat, le gouvernement avait pris, de concert avec les commerçants riverains, des mesures d’urgence en attendant de trouver des solutions définitives. Il s’agit notamment du curetage du canal longeant le mur du lycée Bogodogo, le curetage des caniveaux côté hôpital, le remplacement des dallettes par des grilles, le curetage des caniveaux à l’intérieur de l’hôpital et le raccordage entre les caniveaux de l’extérieur à ceux de l’intérieur de l’hôpital.
Des mesures qui s’avèrent salvatrices aujourd’hui puisqu’après la grande pluie de ce 19 juillet, Robert Sangaré a indiqué que « l’hôpital n’a pas été inondé cette fois ci ». « Vu les mesures, il y avait des soucis à se faire mais grâce à ce qui a été déjà fait le long de la voie, l’eau n’a pas pu se déverser dans l’enceinte de l’hôpital. Le curage du long du mur de Bogodogo a commencé et la délocalisation des commerçants qui étaient installées a permis d’amortir et de contenir qui venait de la ville. Les travaux engagés ont eu un impact très positif », rassure le DG. Selon Robert Sangaré, « l’eau est un phénomène incertain mais nous croyons qu’il y aura moins d’angoisse durant cet hivernage ».
Par rapport au dédommagement des commerçants riverains, Robert Sangaré fait observer que cela ne relève pas de ses compétences mais estime tout de même que cela suit son court normal.
Abel Azonhandé