Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Insécurité transfrontalière: Le ministre Simon Compaoré et son homologue togolais sensibilisent à Cinkansé-Burkina
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  Sidwaya
Le
© Ministère par D.R
Le ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a eu une rencontre de travail avec le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel Damehame Yark, le 15 juillet 2016 à Dapaong au Togo




Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure du Burkina, Simon Compaoré et son homologue du Togo, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Damehame Yark, étaient, le samedi 16 juillet 2016, face aux habitants de Cinkansé-Burkina et de Cinkassé-Togo, pour une séance de sensibilisation.

Cinkansé pour les Burkinabè et Cinkassé pour les Togolais est la principale ville qui se situe de part et d’autre de la frontière entre le Burkina Faso et le Togo. Elle est habitée par les mêmes communautés et est une ville commerciale renommée. Cinkansé-Burkina ou Cinkassé-Togo, comme beaucoup de zones frontalières, est souvent en proie à de problèmes récurrents de sécurité.
Les premiers responsables en charge de la sécurité des deux pays, à la faveur de la visite d’amitié et de travail que le ministre d’Etat, Simon Compaoré et une délégation ont effectuée du 14 au 16 juillet 2016 au Togo, ont eu une séance de sensibilisation avec les populations de la localité. Burkinabè et Togolais de la ville se sont retrouvés dans la matinée du samedi 16 juillet 2016, à la préfecture de Cinkassé, pour des échanges avec leurs ministres en charge de la sécurité. Pendant plus de deux heures, Simon Compaoré et son homologue Damehame Yark se sont entretenus avec une foule des grands jours. La salle qui a abrité les débats a refusé du monde. Femmes, hommes, jeunes, autorités coutumières et religieuses, tous ont répondu présents à l’invitation des deux ministres. Les deux personnalités ont eu le même message à l’endroit de cette population : cultiver le dialogue, l’entente, le vivre-ensemble pour garantir la stabilité et la paix dans leur localité.


Des groupes d’autodéfense


Pour le ministre d’Etat, « la frontière qui sépare la ville ne doit pas être source de division entre des habitants qui partagent les mêmes langues, participent aux mêmes évènements sociaux, des populations qui ont leurs champs indifféremment de l’autre côté de la frontière». C’est pourquoi Simon Compaoré les a tous exhortés à bannir la violence.
La principale préoccupation des habitants a tourné autour des dérives qu’ils disent subir de certains groupes d’autodéfense communément appelé kogl-weogo. Simon Compaoré a rappelé à l’assistance que les actions des groupes d’autodéfense, qu’ils soient kogl-wéogo ou dozo, sont bien délimités. « Les kogl-wéogo n’ont pas le droit de prendre des amendes ou d’infliger des sévices corporels aux présumés voleurs qu’ils arrêtent », a-t-il martelé. « Ce qu’on leur demande, c’est de conduire au commissariat ou à la gendarmerie les bandits ou voleurs qu’ils appréhendent », a-t-il ajouté. Il existe des lois et règlements en matière de détention et de port d’armes, et les kogl-wéogo doivent s’y conformer, a précisé Simon Compaoré. Il a également insisté sur l’interdiction pour tout groupe d’autodéfense de franchir la frontière sous prétexte qu’il est à la poursuite de bandits. « Ceux qui vont traverser la frontière derrière d’éventuels bandits vont être arrêtés car c’est formellement interdit », a insisté Simon Compaoré. Sur la question, il a rassuré la population de Cinkansé que des malfrats qui commettraient des forfaits sur le territoire burkinabè ne pourront plus se refugier en territoire togolais. « Car s’ils sont appréhendés, ils seront remis aux autorités burkinabè et vice-versa », a-t-il indiqué. « On vous demande de collaborer avec la police ou la gendarmerie », a intimé le Ministre d’Etat à la population. La démarche des deux ministres a été saluée par les habitants, notamment le chef de Cinkansé. Il a invité les autorités des deux pays à inclure le Ghana dans leur collaboration, car sa ville est à cheval entre les trois pays, Burkina, Ghana et Togo.


La Direction de la communication et de la Presse du MATDSI.
Commentaires