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© Présidence par DR
La cérémonie officielle d’ouverture de la 27e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) |
La cérémonie officielle d’ouverture de la 27e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) a eu lieu, le dimanche 17 juillet 2016 à Kigali. Convention center en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian Kaboré. Elle a également connu la présence du Président de la Palestine, Mahmoud Abass.
La protection des femmes et le droit des minorités, la succession de Madame Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la commission de l’Union africaine, la lutte contre le terrorisme, la crise burundaise et la mise en place d'un passeport africain ont constitué les principaux points sur lesquels les dirigeants africains ont échangé au cours de la première journée du 27e sommet de l'UA. Du reste, tous ces points ont fait l’objet d’un huis clos avant l’ouverture officielle du sommet.
Quant à la cérémonie d’ouverture, elle a été ponctuée par cinq allocutions : celles du Président Paul Kagame du Rwanda, de la représentante des jeunes africains, Madame Francine Moyemba, de Madame Zuma, présidente sortante de la commission, de Monsieur Mahmoud Abass, Président de la Palestine et du Président Idriss DEBY Itno, président en exercice de l’Union africaine.
Paul Kagame, hôte du sommet, a souligné le fait que « les pays africains doivent travailler à renforcer l’Union afin de relever ensemble les défis qui se présentent pour une Afrique prospère, unie, où la pauvreté et l’insécurité n’ont plus droit de cité ».
Au nom de la jeunesse africaine, Madame Francine Moyemba a plaidé pour la «création d’un fonds africain pour le développement de la jeunesse qui aura pour objectif de financer des initiatives pour la réduction du taux de chômage des jeunes et la promotion de l’entreprenariat privé». « Les jeunes Africains, a-t-elle déclaré, sont des acteurs de changement qui peuvent contribuer au développement durable de notre continent. A cet effet, ils sollicitent l’implication des chefs d’Etat dans la mise en place de ce fonds dans un bref délai».
Discours-bilan de Madame Nkosazana Dlamini-Zuma, pourrait-on dire. Elle a dit avoir donné le meilleur d’elle-même pour « faire de l’Afrique un continent avec plein d’espoirs et de possibilités. Elle a demandé aux présidents de s’engager pour léguer aux générations futures, un continent prospère ». Nkosazana Dlamini-Zuma a, par ailleurs, informé les dirigeants africains de l’élection de Paul Kagame par les femmes africaines, comme président et champion des droits des femmes.
Puis, vint l’acte fort de cette cérémonie, à savoir, l’officialisation et la remise du passeport africain, respectivement aux présidents tchadien Idriss Deby Itno et rwandais Paul Kagame, faisant ainsi d’eux, les « premiers Africains de demain ».
Présent à la cérémonie d’ouverture, le Président de la Palestine, Monsieur Mahmoud Abass, a salué les efforts des chefs d’Etat africains pour une Afrique unie dans la lutte contre l’extrémisme, la pauvreté des femmes et leur combat pour un développement durable.
L’auto-financement de l’Union africaine qui a fait l’objet d’une retraite, le 16 juillet 2016, a refait surface à la séance solennelle. Le président en exercice de l’UA s’est félicité de la nouvelle « mesure historique» visant à financer le fonctionnement de l’UA par un prélèvement sur les importations. Idriss Deby Itno a dit «espérer que ces mesures arrêtées seront mises en œuvre le plus tôt possible pour mettre fin à la dépendance frustrante de l’organisation panafricaine». Il a, en outre, plaidé auprès de ses pairs pour la « création d’un fonds de lutte contre le terrorisme, un fléau qui touche une bonne partie de l’Afrique ».
La séance s’est ensuite poursuivie en plénière et le Président Roch Marc Christian Kaboré a dirigé les débats portant sur le thème du sommet (qui a été adopté) et la présentation du rapport sur le budget (qui sera au second jour des travaux). Il était prévu également au second jour, l’élection ou le report du vote du président de la Commission.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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