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Des experts de six pays discutent à Ouagadougou sur l’autonomisation des femmes au Sahel
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  Agence de Presse Africaine




Des experts de six pays ouest africains ont démarré lundi à Ouagadougou, une réunion de deux jours pour discuter de l’autonomisation des femmes au Sahel.

Il s’agit d’une réunion du Comité régional chargé du pilotage du projet régional autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel (SWEDD).

Les travaux de l’atelier de haut niveau ont débuté en présence des ministres de tutelle des 6 pays concernés à savoir le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Environ 60 participants venant des 6 pays SWEDD et leurs partenaires vont procéder à l’évaluation critique des projets sur la chaîne d’approvisionnement avec des données probantes, adaptées au contexte local. Après cela, ils vont procéder à la validation desdits projets.

L’initiative vise, en particulier, à faire en sorte que les 6 pays du Sahel, membres du SWEED, atteignent le dividende démographique afin de permettre à la population productive d’être plus nombreuse que la population non productive.

Selon la ministre de la population du Niger, présidente du Comité régional de pilotage, Dr Kaffa Rakiatou Christelle Jackou, « il s’agit de travailler à améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes et leur permettre d’accéder plus facilement aux services de Santé sexuelle et reproductive (SSR), infantile et maternelle de qualité ».

Toute chose qui devrait accroître la génération et le partage des connaissances, les capacités et la coordination régionale.

Dans le cadre de l’amélioration du système d’approvisionnement, le Burkina Faso a soumis un projet d’un montant de 3 millions de dollars.

Le projet SWEDD (2015-2016), financé principalement par la Banque mondiale, est mis en œuvre avec l’assistance technique du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

Il a un coût global de 205 millions de dollars dont 34,8 millions de dollars pour le Burkina Faso.


ALK/od/APA
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