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Hôpital Yalgado : Les déguerpis demandent une indemnisation
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  Le Pays
Robert
© Autre presse par DR
Robert Bibia Sangaré, directeur général du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo




La direction générale du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) a vécu une chaude journée ce lundi 18 juillet 2016. Pour cause, l’hôpital était débordé par les engins du corps soignant et ceux des patients à cause de l’insuffisance de parking. A cela s’ajoutent les déguerpis qui demandent à être indemnisés.

Ce lundi 18 juillet 2016, c’était la croix et la bannière pour accéder aux services du CHU-YO. Difficile pour les ambulances de se frayer un passage pour faire descendre ou aller chercher des malades en état d’urgence. La raison, l’insuffisance de parking. Personnel comme usagers voulaient garer leurs engins dans la cour du CHU-YO. Autre chose, les déguerpis avaient envahi la direction générale pour demander une indemnisation ou, à défaut, demander au directeur général, Robert Sangaré, d’être leur porte-parole auprès du gouvernement. Pour eux, les travaux qui se mènent sur la chaussée sont la cause de leur délocalisation. Est-ce la mesure de construire des caniveaux devant l’hôpital qui crée des soucis ? Non, répond le directeur général du CHU-YO, Robert Sangaré qui a d’ailleurs signifié que ces mesures sont une bouffée d’oxygène pour le bon fonctionnement du centre. Et d’ajouter que cette situation est survenue par manque de compréhension et de tolérance de la part des usagers qui ne voulaient pas laisser la place au personnel de l’hôpital pour garer les engins. Parce que, selon eux, comme il y avait insuffisance de parking, ils avaient le droit de garer leurs engins à l’intérieur de l’hôpital. «  J’étais obligé de me déplacer vers eux pour leur faire comprendre et demander leur indulgence afin qu’ils laissent le corps soignant rentrer et garer les engins dans la cour, en attendant qu’une solution soit trouvée. Que les usagers comprennent que nous faisons de notre mieux pour que les choses aillent mieux, mais ce n’est pas en se comportant de la sorte aussi que nous pourrons du jour au lendemain, résoudre ces difficultés », a-t-il indiqué. En outre, il a aussi souligné que de tels comportements profitent aux personnes de mauvaise foi qui peuvent pénétrer à l’intérieur de l’hôpital pour poser des actes de délinquance. Aux déguerpis qui demandent à être indemnisés, M. Sangaré leur a indiqué que cela ne relève pas de ses pouvoirs, car sa mission, c’est plutôt de gérer les malades et non de s’occuper de la gestion de parking des usagers. Nous les invitons, a-t-il déclaré, à s’adresser à qui de droit pour la résolution de leur problème. Pour le personnel et le corps soignant, nous allons installer bientôt des parking afin qu’ils puissent garer leurs engins tranquillement et faire leur travail. Par ailleurs, il a invité tout un chacun à adopter des comportements sains au sein du CHU-YO afin d’éviter que le travail des médecins ne soit perturbé et à ne pas créer la psychose au sein des malades qui ne demandent que la tranquillité et le calme pour être soignés. Il faut noter que c’est le 14 juillet dernier que les marchands aux alentours du CHU-YO, ont été déguerpis suite à la décision du gouvernement de construire des caniveaux afin d’éviter de nouvelles inondations de l’hôpital.

Valérie TIANHOUN

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Robert Sangaré, directeur général du CHU-YO aux déguerpis : « votre doléance ne relève pas du pouvoir de la direction de Yalgado »
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