Des acteurs de la justice burkinabè se sont réunis jeudi à Ouagadougou pour réfléchir sur la mise en "cohérence de l’ensemble des textes" en vue d’un appareil judiciaire performant, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
Les participants à cette rencontre travailleront à "mettre en cohérence l’ensemble des textes pour que l’appareil judiciaire retrouve toute sa performance", a confié à la presse Paulin Bambara, secrétaire général du ministère de la Justice qui préside les travaux sur la validation de l’avant-projet de loi portant organisation judiciaire.
Pour M. Bambara, cette loi est "la charpente de l’appareil judiciaire" et son adoption apportera des innovations dans le monde judiciaire burkinabè, telles que la mise en place d’un texte relatif au "juge de l’application des peines, le juge d’exécution de décision, la création de chambre spécialisée pour les enfants et les femmes".
Depuis le début de la transition, un certain nombre de réformes dans le monde judiciaire a été entrepris pour doter les juridictions de textes conformes aux réalités du moment.
Les acteurs de la justice présents à cette rencontre qui se tiendra sur deux jours, devraient échanger autour des innovations majeures introduites dans l’avant-projet de la loi portant organisation judiciaire et apporter leurs observations et amendements sur ce texte soumis à leur appréciation.
La nécessité de relire ladite loi a été réaffirmée par le pacte pour le renouveau de la justice, adopté le 28 mars 2015 par les participants des états généraux de la justice qui se sont tenus du 24 au 28 mars 2015 à Ouagadougou.
Selon le secrétaire général du ministère de la Justice Paulin Bambara, l’état s’engagera après les reformes des textes à former "un grand nombre de magistrats à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso (Ouest) sur la déontologie et sur la question de management des juridictions".
DZO