Programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle : Plus de 1300 jeunes à former pendant la 9e édition

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Publié le jeudi 14 juillet 2016 | Sidwaya

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Jeunesse burkinabé

La 9e édition du programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés a débuté, le vendredi 8 juillet 2016, à Ouagadougou.

Le ministère de la Jeunesse, de la formation, et de l’insertion professionnelle poursuit son combat contre le chômage des jeunes diplômés. La 9e édition du Programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés des universités, écoles et instituts supérieurs (PA/ISJD) a été lancée, à cet effet, le vendredi 8 juillet 2016, à Ouagadougou.Selon le directeur général de l’Agence nationale de l’emploi (ANPE), Moussa Bello, le programme couvrira toutes les 13 régions du pays et touchera plus de 1300 jeunes diplômés. « A l’issue des formations en entreprenariat et des stages en entreprise, les jeunes, qui auront un potentiel entrepreneurial suffisant ainsi qu’une bonne idée de projet d’entreprise, bénéficieront d’un appui technique pour le montage de leurs dossiers », a-t-il expliqué. Pour le représentant du parrain du conseil national du patronat, 65% des chômeurs ont moins de 24 ans et plus de 70% des jeunes n’ont pas d’emploi salarié régulier.Cette situation est, à l’en croire, la résultante du coût élevé des facteurs de production et du déficit de formation professionnelle. Il a invité,par conséquent, les employeurs à offrir des opportunités aux jeunes diplômés sans emploi. Car, les jeunes burkinabè ont, dans leur grande majorité, des aptitudes entrepreneuriales qui ne demandent qu’à être exploitées. «J’ai pu ouvrir avec l’appui du ministère une station-service. Aujourd’hui je possède trois stations d’essence dénommée Fortune énergie. Mes employés sont au nombre de quarante », a témoigné Salif Banissi, bénéficiaire du programme d’appui depuis 2011. Il a invité ses «jeunes frères», qui désirent entreprendre à cultiver le courage et l’intégrité. «Mon équipe a reçu récemment les félicitations des impôts. Mon entreprise paie depuis 2012 des impôts qui s’élèvent à environ 8 millions de F CFA. Et cela n’est pas négligeable pour une entreprise créée, il y a à peine six ans», a-t-il estimé.

Séni KIEMTORE
Théodore DAKUYO
(Stagiaires)