La séquestration de deux journalistes burkinabè hier dans la localité de Tanghin Dassouri par des Chinois n’est pas l’œuvre de ressortissants de la Chine Taïwan. C’est ce qu’affirme un communiqué de presse de l’Ambassade de Chine Taïwan au Burkina Faso, publié sur sa page Facebook.
«Depuis un certain temps des informations persistantes font état de l’achat massif d’ânes pour leurs peaux, provoquant l’émoi de la population. Une information circule depuis hier sur les médias et les réseaux sociaux relayant la séquestration de deux journalistes par des Chinois, suite à des recherches d’informations autour d’un abattoir d’ânes à Tanghin Dassouri. L’Ambassade de la République de Chine (Taïwan) voudrait informer l’opinion publique qu’il ne s’agit en aucun cas d’opérateurs économiques ressortissants de la République de Chine (Taïwan)», peut-on lire dans le document.
Lundi, deux journalistes -de la radio Ouaga FM et du journal Notre temps- ont été séquestrés par des expatriés chinois installés dans un village de la commune de Tanghin Dassouri, selon une annonce de la radio. Alors qu’ils glanaient des informations sur abattoir d’ânes géré par des Chinois, ils auraient été séquestrés par ces expatriés, aidés par leurs agents de sécurité. «Ils ont été entre temps libérés mais leur matériel de reportage a été confisqués», affirme la radio. Une plainte aurait été déposée au commissariat de police de Dassouri par les deux organes.