Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a eu une séance de travail, le lundi 11 juillet 2016, au Premier ministère avec des hommes d’affaires luxembourgeois. Conduite par le chargé d’affaires a.i du Grand-Duché de Luxembourg, Georges Ternes, la délégation a échangé avec le chef du gouvernement sur la mise en place d’une connexion internet haut débit par satellite au Burkina Faso.
Pendant près de deux heures, la délégation des hommes d’affaires luxembourgeois a échangé avec le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, le lundi 11 juillet 2016. Il s’est agi pour ces hommes d’affaires d’expliquer à Paul Kaba Thiéba leur projet de mise en place d’une connexion haut débit par satellite. « Nous sommes venus échanger avec le Premier ministre sur ce projet de communication par satellite qui avait été interrompu par la crise de l’insurrection populaire de 2014.
Il s’agit, par des moyens satellitaires, d’amener l’internet haut débit au Burkina Faso en vue surtout d’étendre le réseau informatique de l’Etat », a indiqué le porte-parole de la délégation des hommes d’affaires, Georges Ternes, chargé d’affaires a.i du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso à sa sortie d’audience. Pour lui, il est question d’un projet de technologie complémentaire à celui de l’Etat burkinabè qui prévoit la connexion à travers la fibre optique.
Selon Georges Ternes, cette connexion par satellite que propose les Luxembourgeois présente des avantages pour l’Etat burkinabè. « La technologie que nous proposons permet de gagner en temps et de sécuriser les réseaux de connexion. Un pays enclavé comme le Burkina Faso a besoin d’augmenter le débit de sa connexion en vue de moderniser son administration ».
En outre, à entendre le chargé d’affaires a.i, Georges Ternes, cette connexion en gestation permettra de pallier les insuffisances de la fibre optique. « Le Burkina Faso gagne en temps et en termes de couverture du territoire parce que le satellite peut aller partout sur le territoire contrairement à la fibre optique qui est un investissement lourd. Cette connexion va permettre aussi aux différentes régies de l’Etat comme le Trésor, la Douane, les Impôts et autres services de pouvoir travailler rapidement et engranger des recettes », a-t-il ajouté.
Ce projet de connexion à haut débit dont la réalisation nécessite 27 mois comporte deux volets, à en croire le diplomate luxembourgeois. Il s’agit du volet technique, assuré par la partie luxembourgeoise et le volet équipement logistique de l’administration, assuré par l’Etat burkinabè. En phase de finalisation, ce projet permettra, en deux ans, de résoudre le problème de connexion internet dans 39 provinces sur les 45, selon Georges Ternes.
Lassané Osée OUEDRAOGO