Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, a rencontré, le lundi 11 juillet 2016 à Ouagadougou, pour la 4ème fois consécutive depuis 2013, les acteurs culturels du secteur privé. Ils ont analysé l'état d'exécution des recommandations des éditions passées et la synthèse des propositions actuelles.
"Patrimoine culturel et créativité : enjeux et défis pour le développement des industries culturelles". C'est sous ce thème que le ministre en charge de la Culture, Tahirou Barry et les acteurs culturels du secteur privé ont échangé à la faveur de leur 4ème rencontre annuelle, le lundi 11 juillet 2016, à Ouagadougou. Pour le ministre, cette rencontre de concertation fait partie de la tradition de son ministère. Au cours de ce rendez-vous, il s'est agi de montrer comment le secteur privé culturel peut, à travers des actions concrètes, participer au développement du pays. Le Burkina Faso, selon lui, dispose d'un riche patrimoine culturel qui devrait permettre de tirer un meilleur profit en termes de création d'emplois et de richesse. Mais, à l'entendre, le constat est qu'il n'est pas suffisamment valorisé. De l'avis de Tahirou Barry, des initiatives doivent être prises pour le développement des industries culturelles et créatives, d'où l'importance de la thématique. A l'issue des échanges, M. Tahirou a dit prendre toutes les dispositions pour que les recommandations soient mises en oeuvre de façon diligente afin d'apporter une valeur ajoutée aux actions déjà menées. Le président de la confédération nationale de la culture, Vincent Koala, représentant le secteur privé culturel a précisé qu'après les rencontres, des améliorations ont été constatées quant à la mise en oeuvre de certaines décisions. Il y a, par exemple, la concrétisation du statut de l'artiste et le fonds de développement culturel et touristique. " A la faveur des rencontres passées, le ministère en charge de la culture a saisi le gouvernement sur la nécessité de mettre à la disposition des créateurs un statut. Aussi, l'exemple du fonds de développement culturel et touristique était une des attentes majeures du secteur privé, parce que malgré sa vitalité, il manquait royalement de capitaux pour faire avancer les éditions culturelles et créatives", a-t-il précisé.
Elélé KANTORO