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Sommet des chefs d’Etat du Conseil de l’Entente : le Président du Faso est arrivé à Niamey |
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a regagné Ouagadougou dans l’après-midi de ce 11 juillet 2016 en provenance de Niamey au Niger. Il y était pour prendre part à au 3e sommet du Conseil de l’Entente. Au terme des travaux, selon un résumé fait par le chef de l’Etat à son retour à l’aéroport de Ouagadougou, d’énormes dispositions ont été prises sur plusieurs plans, en vue d’un meilleur devenir de la plus ancienne institution sous-régionale. Qui a par ailleurs vu ses organes renouvelés.
Dès son retour de Niamey, ce 11 juillet, le président du Faso, a tout de suite dressé le bilan de son séjour nigérien. C’était dans le salon d’honneur de l’aéroport de Ouagadougou. «Au cours de ce sommet tenu à Niamey, il s’est agi de faire le point de la nouvelle gouvernance qui a été mise en place au sein de l’organisation. Mais également de constater tout l’effort qui a été fait par le secrétariat exécutif pour pouvoir faire recouvrer les arriérés que les Etats devaient à l’institution», a dit le président Kaboré.
Le chef de l’Etat a ajouté que les discussions ont aussi porté sur la coopération entre les Etats, dans plusieurs domaines. «Nous avons arrêté un certain nombre d’indices, qui doivent nous permettre de faire le point sur les questions relatives à la gouvernance et à la sécurité dans la sous-région», fait-il remarquer.
A l’en croire, les ministres en charge de la Sécurité devront se réunir une fois par an dans le but de mutualiser les informations et les moyens de travail en matière de lutte contre le terrorisme.
Au niveau de la coopération économique, des dispositions ont aussi été prises pour permettre à chaque Etat d’atteindre un seuil raisonnable. «Toutes ces dispositions ont pour objectif de faire les points de façon régulière en ce qui concerne les progrès au sein du conseil», résume M. Kaboré.
En outre, souligne le chef de l’Etat, «Nous avons saisi l’occasion pour saluer le conseil de l’entente pour tout ce qu’ils ont fait au moment de l’insurrection et de l’organisation des élections au Burkina Faso. En un mot, il était question de témoigner la reconnaissance du peuple burkinabè vis-à-vis de cette institution».
Il convient de signaler que cette réunion des chefs d’Etats membres du Conseil de l’Entente a procédé au renouvellement des organes de l’institution sous-régionale. Ainsi, Faure Gnassingbé, le président togolais, a été porté à la tête de l’organisme.
Institution à vocation essentiellement économique créé le 29 mai 1959, le Conseil de l’entente est la plus ancienne organisation de coopération en Afrique de l’Ouest. Il regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.
Guy Serge Aka
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