Burkina: Les structures d’autodéfense "ne sont pas des parias", selon l’Unité d’action syndicale

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Publié le samedi 9 juillet 2016 | Alerte Info

© aOuaga.com par A.O
Cherté de la vie : la CCVC proteste par un meeting à Ouaga
Mercredi 8 avril 2015. Ouagadougou. Place de la nation. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé un meeting dans le cadre de la journée nationale de protestation contre la vie chère. Photo : Olivier Guy Ouédraogo, secrétaire général de la Confédération syndicale bu Burkina (CSB)

Les structures d’autodéfenses burkinabè dénommées Koglweogo "ne sont pas des parias", a confié vendredi un des porte-paroles de l’Unité d’action syndicale (UAS), Olivier Guy Ouédraogo face à la presse à Ouagadougou.

"Tout citoyen a le droit de se défendre", a dit M. Ouédraogo soutenant que les Koglweogo "ne sont pas à leurs yeux des parias".

Par ailleurs il condamne "les exactions des brebis galeuses" de ces structures d’autodéfense et demande que cela cesse, appelant le gouvernement à les encadrer.

Pour l’UAS, les Koglweogo sont "les résultats de quelque chose" dont le gouvernement en est "le seul responsable".

Depuis un certain temps des groupes d’autodéfense se mettent en place sur le territoire burkinabè et appliquent leur propre jugement aux présumés bandits qu’ils arrêtent.

Les présumés malfrats arrêtés par ces structures sont soumis à des sévisses corporelles et au paiement d’amendes.

Des membres de ces structures d’autodéfense défient souvent les forces de sécurité, ce qui n’est pas du goût de certains Burkinabè qui souhaitent sa dissolution.

DZO