L’opposition politique burkinabè demande à Roch Kaboré de procéder au remboursement de la dette intérieure

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Publié le vendredi 8 juillet 2016 | Alerte Info

© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : le président du Faso échange avec l`opposition
Jeudi 7 juillet 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat Roch Kaboré a échangé avec une délégation de l`opposition, conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré, sur des sujets d`intérêt national

Une délégation de l’opposition politique burkinabè conduite par son premier responsable Zéphirin Diabré a demandé, jeudi à Ouagadougou, au président Roch Marc Christian Kaboré, élu le 29 novembre 2015, de procéder au remboursement de la dette intérieure estimée à plus de 200 milliards FCFA pour relancer l’économie nationale, lors d’une audience à Kossyam.

"Beaucoup d’opérateurs de notre économie ont des factures qui sont en souffrance au niveau de l’Etat", a déploré le Chef de File de l’Opposition burkinabè (CFOP) Zéphirin Diabré en tête d’environ une vingatine de responsable de partis politiques, signifiant que "si on ne procède pas au remboursement de cette dette, on ne permet pas à l’économie (du Burkina) de respirer".

Le président de la deuxième force politique burkinabè, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) Zéphirin Diabré a expliqué qu’"on ne crée pas la chaîne de transfert qui fait en sorte que l’argent puis circuler" si la dette intérieure est en cours.

La délégation a, donc, "encouragé le chef de l’Etat (Roch Kaboré) à aller dans ce sens et (promet d’être) ttentive aux différentes mesures que l’Etat sera amener à prendre" dans ce sens, a-t-il poursuivi.

A cette rencontre, l’opposition a également évoqué les questions liées aux multiples préoccupations des Burkinabè que sont "l’éducation, la santé, l’emploi, l’accès aux services sociaux de base, la justice, les violences électorales et la sécurité" entre autres, a-t-il ajouté, attendant du gouvernement des "actions énergiques" pour satisfaire les attentes des populations.

Selon M. Diabré, le président Roch Kaboré a décidé d’un nouveau format de rencontre avec l’opposition en vue d’un ancrage de la démocratie, soit chaque six mois, donc deux fois l’an.

Le CFOP a salué cette "démarche républicaine" qui permettra à son équipe de porter régulièrement les préoccupations des populations devant le premier responsable du pays qui avait fait de nombreuses promesses pendant la campagne électorale.

BBO