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Burkina: le pouvoir appelé à éradiquer la «misère sociale»
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  AIB
Situation
© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : le président du Faso échange avec l`opposition
Jeudi 7 juillet 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat Roch Kaboré a échangé avec une délégation de l`opposition, conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré, sur des sujets d`intérêt national




Ouagadougou - Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré a appelé jeudi le Président Roch Marc Christian Kaboré à éradiquer rapidement la « misère sociale » au Burkina Faso, durement éprouvé par une violente crise sociopolitique en 2014 et en 2015.

«Il y a beaucoup de problèmes sociaux qui assaillent les Burkinabè. Il y a une misère sociale que tout le monde constate et nous savons bien que le chef de l’Etat est conscient», a déclaré le chef de file de l’Opposition Zéphirin Diabré, à l’issue d’une rencontre avec M. Kaboré.

M. Diabré a exhorté le chef de l’Etat à « prendre à cœur » la question de développement car, a-t-il martelé, « il y a trop de souffrances dans notre pays».

Selon le chef de file de l’opposition, de nombreux secteurs d’activités sont en « panne » au Burkina Faso, depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014 et le coup d’Etat déjoué de septembre 2015.

M. Kaboré a été élu en novembre dernier sur la base d’un Plan national de développement économique et social (PNDES) –estimé à 12.008 milliards de FCFA avec un investissement annuel d’environ 2.400 milliards de FCFA- qui table sur une croissance de 7,3 % sur la période 2016-2020.

«Nous souhaitons voir que les projets du chef de l’Etat se concrétisent pour que l’économie aille de l’avant », a dit M. Diabré qui s’attend à « une action vigoureuse », le plus rapidement possible.

Il a appelé le gouvernement à accélérer le processus d’apurement de la dette intérieure du pays, car « beaucoup d’opérateurs économiques ont des factures en souffrance », chez l’Etat.

Pourtant « tout le monde sait que si on ne procède pas au remboursement de cette dette-là, on ne permet pas à l’économie de respirer », a-t-il expliqué.

ndt/taa
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