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Journée mondiale de la population : L’épanouissement des jeunes filles en débat
Publié le samedi 9 juillet 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le ministère de la Santé a lancé la 5e édition de la Semaine nationale de la planification familiale le 9 mai 2016 à Zagtouli dans l’arrondissement n°7 de Ouagadougou. Photo : Edwige Adekambi Domingo, représentante-résidente de l`UNFPA au Burkina




En prélude à la Journée mondiale de la population qui se tiendra le 11 juillet prochain, la direction générale de l’économie et de la planification a organisé, le jeudi 7 juillet 2016 à Ouagadougou, une conférence publique.

Les adolescentes sont confrontées à plusieurs obstacles qui freinent leur épanouissement. Pour leur permettre de mieux s’épanouir, la Journée mondiale de la population qui se tiendra le 11 juillet prochain à Ouagadougou leur est dédiée. En prélude à cet évènement, la direction générale de l’économie et de la planification, en collaboration avec la Banque mondiale et l’UNFPA, a organisé une conférence publique, le jeudi 7 juillet 2016 dans la capitale burkinabè. « Investir dans les adolescentes», est le thème sur lequel les participants à la conférence ont échangé. L’objectif général était de mieux faire connaître les enjeux et les défis à relever pour une meilleure implication des adolescentes au processus de développement du Burkina Faso. Selon le directeur général de l’économie et de la planification, Fidèle Bama, le choix porté sur les filles cette année s’explique par leur sensibilité. Il a évalué à 79 millions le nombre de filles ayant été déclaré mariées à 18 ans dans le monde dont 8 millions en Afrique Occidentale et Centrale en 2015. «Au Burkina Faso, les adolescentes constituent 23%des femmes en âge de procréer en 2014 », a soutenu M. Bama. Il a ajouté que selon une enquête multisectorielle menée en 2014, plus de 3, 5% des adolescentes ont eu leurs premiers rapports sexuels avant l’âge de 15 ans et leur niveau de fécondité est de 117%°. Le directeur général pense que ce problème est dû à l’entrée précoce des filles en union, au non-accès à l’enseignement post- primaire et secondaire. Pour la représentante de l’UNFPA, Dr Edwige Adekambi Domingo, soutien de son institution à cet évènement se justifie par le fait que tout ce qui concerne la population la préoccupe. Car, aucun développement ne peut se faire sans la population ainsi que ces différentes composantes. Elle a déploré que la non-scolarisation des filles, les mariages précoces sont plus récurrents dans la région du Sahel. De ce fait, elle a invité les parents à plus de persévérance et beaucoup plus d’attention à l’égard des adolescentes. «Car, éduquer une fille c’est éduquer une nation», a affirmé Mme Domingo.


Séni KIEMTORE
Théodore DAKUYO
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