Les fidèles musulmans du Burkina ont fêté l’Aïd-El-Fitr pour la paix

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Publié le jeudi 7 juillet 2016 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Aîd El-Fitr : le CERFI et l`AEEMB prient au SIAO
Mercredi 6 juillet 2016. Ouagadougou. Pour cause de pluie, le Cercle d`études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et l`Association des étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) ont délocalisé la prière de l`Aïd El-Fitr marquant la fin du jeûne de ramadan du terrain Dabo de l`université de Ouagadougou au Salon international de l`artisanat de Ouagadougou (SIAO)

Ouagadougou – Les musulmans du Burkina Faso ont prié mercredi, à la faveur de la fin du mois de Ramadan, pour consolider la paix au pays, a constaté l’AIB dans la capitale burkinabè.

Après avoir observé 30 jours de jeûne, les musulmans du Burkina Faso ont commémoré la fête de l’Aid-El-Fitr par une grande prière pour poser un certain nombre de doléances au créateur de l’univers, Dieu, dont le pardon du péché.

A Ouagadougou dans la capitale burkinabè, El hadj Aboubacar Sana, Imam de la grande mosquée, qui a dirigé la prière, a, dans son sermon, demandé à ce que Dieu protège le Burkina Faso du mal.

«Nous invoquons Dieu pour que tous les fidèles musulmans et les autres confréries religieuses soient dans la paix. Que Dieu protège nos autorités administratives et religieuses pour qu’ils aient la force de nous guider sur le droit chemin», a dit le Cheick Aboubacar Sana.

Le ministre des affaires étrangères du Burkina Alpha Barry a renchéri qu’ «avec tous ce qu’on vit dans la sous-région, nous souhaitons qu’il y ait la paix et la sécurité». Et à son collègue des arts, de la culture et du tourisme, Tahirou Barry d’ajouter: «que Dieu nous comble de sa grâce, de sa miséricorde et qu’il protège le Burkina. Qu’il veille sur tous ses fils et filles afin que nous regardons ensemble dans la même direction».

Le grand Imam de Ouagadougou a poursuivi son sermon en faisant une mention spéciale à tous ceux qui ont observé le jeûne durant les 30 jours et a également salué le soutien de l’église catholique à travers son Archevêque Philippe Ouédraogo qui a effectué le déplacement de la Place de la Révolution.

AS/