Le chorégraphe burkinabè Salia Sanou a présenté ce week-end au festival Montpellier Danse sa dernière création, « Du désir d'horizons ». Il a eu l’idée pour cette chorégraphie sur les camps de réfugiés à la suite des ateliers qu'il a menés au Burkina Faso dans deux camps de réfugiés maliens. La danse contre la souffrance de l'exil.
Sur scène, il y a une trentaine de lits, comme ceux que l'on trouve dans les camps de réfugiés. Six danseuses et danseurs tournent autour, s'agitent, s'y couchent, pour se révéler aussitôt. Le lit, lieu de repos, est devenu ici lieu de souffrance. Ces lits finiront en bûcher symbolique à la fin du spectacle quand les danseurs-réfugiés quitteront le camp.
La danse et le corps
Dans les camps de réfugiés, les corps souffrent.
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