Le Burkina Faso n’a pas à s’inquiéter avec le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), a déclaré le chef de délégation de l’UE à Ouagadougou, Jean Lamy, au cours d’une rencontre bilatérale dans la capitale burkinabè.
Pour le diplomate européen qui s’est exprimé à l’occasion de la 10e session du dialogue politique Burkina-UE, il n’y a pas d’inquiétude à se faire car "les engagements qui ont été pris seront bien évidemment tenus".
A l’entendre, il n’est pas inquiet sur les conséquences de cette évolution politique importante au sein de l’Union européenne sur l’action extérieure de l’UE concernant le Burkina Faso.
‘’Le principe de la coopération internationale, c’est qu’indépendamment des changements politiques qui peuvent intervenir, il y a une continuité des engagements pris’’, a rassuré le Jean Lamy.
A l’ouverture des travaux, vendredi, le ministre burkinabè des Affaires étrangères de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry s’est inquiété de l’avenir des relations de l’Union européenne (UE) avec ses partenaires notamment le Burkina du fait des "mutations sociopolitiques en son sein avec l’annonce du retrait du Royaume-Uni de l’Union’’.
De l’avis du ministre burkinabè, les résultats du référendum sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union laisse entrevoir une situation "d’incertitude au sein de l’UE et sur ses relations avec ses partenaires".
Et M. Barry de souhaiter que ‘’les mesures qui seront prises par les dirigeants européens permettent de surmonter les conséquences de ce retrait".
Le 23 juin dernier, les Britanniques ont voté à 51,9%, en faveur du retrait du Royaume-Unis de l’Union européenne.
Plusieurs experts et analystes pensent que ce retrait de la Grande-Bretagne de l’UE va nécessiter une réorganisation des marchés financiers.
TT/od/APA