L’ex-chef de corps par intérim du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le commandant Abdoul Aziz Korogo, a bénéficié d’une liberté provisoire pour compter du 1er juillet 2016.
Cette libération vient allonger la liste des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur le putsch manqué du 16 septembre 2015 qui bénéficient actuellement d’une liberté provisoire.
Les dernières libérations en date sont celles d’Eddie Komboigo, ancien président du CDP, de l’ancien bâtonnier Me Mamadou Traoré, et du colonel Yacouba Ouédraogo, ancien ministre des Sports et président de l’Union pour un Burkina nouveau (UBN).
Cette vague de libérations s’était étendue à d’anciens dignitaires du régime Compaoré inculpés dans le cadre d’enquêtes sur des malversations financières ou sur le foncier : on peut citer à ce titre, les ex-ministres Jean Bertin Ouédraogo et Jérôme Bougouma, les anciens maires Zakaria Sawadogo et Salia Sanou.
Face à l’indignation suscitée par ces libérations à la chaîne, le ministre de la Justice, Réné Bagoro, a assuré que les personnes libérées l’ont été pour des raisons de santé. Pour l’heure, difficile d’affirmer que la libération du commandant Aziz s’inscrit dans ce même registre.