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Le commandant de l’opération Barkhane affirme avoir diminué "la capacité de nuisance des terroristes"
Publié le vendredi 1 juillet 2016  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Des soldats français




"La capacité de nuisance des terroristes a été diminuée", a rassuré mardi à Ouagadougou le commandant de l’Opération Barkhane, le général français Patrick Brethous, à l’issue d’une rencontre bilan avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le généra lBrethous, dont les propos ont été rapportés, mercredi, par un communiqué de la présidence du Burkina Faso, "les terroristes ont pris un gros coup lors de l’Opération Serval en 2013 puisque traqués grâce au partenariat transfrontalier qui existe entre les pays du G5".

Il a précisé que les terroristes sont poursuivis au Mali, au Niger, au Tchad, au Burkina Faso comme en Mauritanie grâce aussi à la coopération entre les armées.

Le général en fin de mission après une année à la tête de l’Opération Barkhane basée au Mali, a soutenu que l’opération a pu obtenir des résultats sur ces terroristes "en éliminant certains des chefs, en démantelant des dépôts logistiques, en entravant les flux notamment dans le Nord du Niger".

Lancée depuis le 1er août 2014 à la suite des Opérations "Serval" et "Épervier", Barkhane est une mission menée au Sahel par l’armée française, qui vise à lutter contre les groupes armés djihadistes et Salafistes dans toute la région du Sahel.

Elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de forces pré-positionnées dans la région, en partenariat avec les États de la zone. L’opération Barkhane mobilise quelques milliers de soldats.

Selon le général Brethous, les terroristes, traqués dans leurs fiefs respectifs, essaient de changer leur stratégie d’attaque en opérant dans les grandes villes des pays du Sahel, en témoignent les différentes attaques meurtrières de Bamako (Mali), Ouagadougou (Burkina Faso) et Grand Bassam (Côte d’Ivoire).

"Il faut que les forces de sécurité intérieure coordonnent leurs actions pour être capables de réagir face à ces menaces qui restent difficiles à identifier. Il faut donc une vigilance accentuée, notamment dans les grandes villes, dans les zones touristiques", a conseillé le général Brethous.
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