Après avoir officiellement lancé les travaux de construction de la mine d’or de Houndé, le Président du Faso a confié à la presse, ses sentiments.
« Nous souhaitons que cette exploitation soit une base qui permet de recruter des jeunes dans cette activité minière et de les former. Cette activité, au-delà du fait qu’elle va former des jeunes, doit permettre que les services et les biens soient effectivement payés au plan local pour que l’économie nationale puisse en bénéficier. Nous avons déjà eu une rencontre avec l’ensemble du secteur minier et nous avons dit qu’il y avait intérêt que certains produits que nous pouvons trouver au Burkina ne viennent pas de l’extérieur. C’est pour dire que le secteur minier joue un rôle important. Nous sommes à la 10e mine et nous aurons certainement l’opportunité d’en ouvrir d’autres. Je dois saluer Endeavour Mining pour les engagements déjà pris. Elle s’est engagée à recruter autant que possible le personnel local, c’est-à-dire 95%. Elle a aussi le devoir de former les jeunes qui seront recrutés car on s’est toujours plaint que le personnel vient de l’étranger. Nous avons aussi noté que le déplacement des populations s’est fait en bonne intelligence. Et ce sont des actions qu’il faut également saluer.
En 2017 comme prévu, nous viendrons observer le premier lingot qui sortira de cette mine.
Très prochainement, le Burkina atteindra environ 40 à 45 tonnes de production d’or par an. Dans la sous-région, nous sommes aujourd’hui le 2è producteur d’or, ce qui n’était pas le cas avant. Donc il y a encore de l’espoir ».
Dans le livre d’or de la mine, le Président du Faso a écrit ceci : « c’est un honneur pour moi de présider au lancement de la construction de la mine d’or de Houndé. Ce partenariat que nous souhaitons de longue durée entre Endeavour Mining et le Burkina Faso verra son premier lingot en 2017. Beaucoup de courage et de détermination ».