49 personnes de diverses nationalités, dont 3 femmes, ont été interpelées dans le cadre des enquêtes sur les attaques terroristes du Cappucino, du Splendid Hotel, de Oursi et de Intagom au Burkina. 10 personnes ont été retenues et 39 relaxées. 6 individus sont activement recherchés par les services de sécurité. Ce point a été fait, ce jeudi 30 juin 2016, par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon COMPAORE lors du point de presse du Gouvernement.
« 49 interpellations de plusieurs suspects de nationalités diverses dont 3 femmes. Après des investigations poussées, 39 personnes ont été relaxées pour insuffisances de preuves et 10 personnes retenues dont 3 présentent un intérêt particulier pour les enquêtes de Cappuccino, de Grand-Bassam, de même que pour les attaques de Oursi en août 2015 ».
C’est le bilan livré par le ministre en charge de la Sécurité intérieure, Simon COMPAORE lors du traditionnel point de presse du gouvernement ce jeudi 30 juin 2016.
Aussi, a-t-il ajouté qu’à ce jour, six individus en lien avec les attaques de Ouagadougou dont les identités sont connus des services de sécurité sont encore activement recherchées. Dans ces cas de figure, le ministre d’Etat en appelle à la contribution des pays voisins et d’Afrique du Nord.
Pour les personnes interpellées, « il y en a qui ont été des logeurs, y a ceux qui ont fourni des matériels de soutien », précise le Chef d’Etat-major adjoint de la Gendarmerie, le Colonel Alain Serges OUEDRAOGO.
Contre toute attente, le Colonel OUEDRAOGO s’est gardé de donner toute précision sur les nationalités des personnes fortement suspectées, mais indique la « bonne collaboration du Burkina Faso avec l’Algérie, la Côte d’ivoire, le Mali et le Niger », en termes de renseignement pour la lutte contre le terrorisme.
Le ministre en Charge de la Sécurité intérieure, Simon COMPAORE dit entretenir des discussions avec les Nations unies en vue de solliciter un des bataillons burkinabè du Mali pour une meilleure sécurisation de la frontière malo-burkinabè.
En guise d’une solution palliative en rapport avec l’attaque du poste de Police de Intagom, le ministre COMPAORE a souligné qu’ « une unité de l’armée a été déployée vers cette frontière ».
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH