La police burkinabè a arrêté dix personnes, dont trois suspects sérieux, et cherche six autres, dans le cadre de l'enquête sur l'attaque terroriste du 15 janvier 2016 à Ouagadougou et celle du 13 mars 2016 à Grand Bassam, ville ivoirienne, a annoncé jeudi le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, Simon Compaoré.
Au départ, 49 personnes de plusieurs nationalités dont 3 femmes avaient été arrêtés.
"Après des investigations poussées 39 ont été relaxées. Mais dix d'entre eux ont été retenues dont trois présentent un intérêt particulier dans le cadre des attaques de Ouagadougou et de Grand Bassam", a expliqué M. Compaoré.
Il a précisé que six personnes en lien avec l'attaque de Ouagadougou, dont les noms sont connus des services de sécurité, sont encore activement recherchés.
Par ailleurs, deux Burkinabè qui voulaient installer un groupe djihadiste au Burkina sont en détention depuis 2015, a révélé le ministre.
Ils ont été formés au Niger et ont participé à plusieurs attaques terroristes au Mali, notamment contre la mission de l'ONU au Mali, a-t-il expliqué.
Le 15 janvier dernier, Ouagadougou a été la cible d'une attaque terroriste, revendiquée par le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dans laquelle une trentaine de personnes ont trouvé la mort.
Le 13 mars dernier, c'était le tour de la station balnéaire de Grand Bassam, ville située à 43 km à l'est d'Abidjan et ancienne capitale de la Côte d'Ivoire. 18 personnes ont été tuées dans une fusillade, également revendiquée par AQMI. F