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© aOuaga.com par A.O
Le Burkina et la Suisse ont signé, le 5 avril 2016 à Ouagadougou, deux accords de financement au profit de la culture et de l`essor économique et social burkinabè. Photo : Tahirou Barry, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme |
Le Burkina Faso a célébré ce dimanche 26 juin 2016, le 7e anniversaire de l’inscription des Ruines de Loropéni au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’événement a été commémoré sous le thème « Sécurité et valorisation des sites culturels et touristiques ». La cérémonie officielle s’est tenue sur le site des Ruines. Une célébration rehaussée par de l’athlétisme.
26 juin 2009 – 26 juin 2016, cela fait sept ans que les Ruines de Loropéni sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après ces années de reconnaissance mondiale, le mystère entoure toujours ce site culturel et touristique. Selon les hypothèses, la bâtisse remonterait au 4e siècle. Les premières traces humaines se situeraient au 11e siècle.
Jusqu’à présent, les recherches se poursuivent pour connaitre son époque exacte, son but et ses constructeurs.
« Les objets retrouvés dans les recherches en cours permettront après leur étude et leur caractérisation, de connaitre davantage sur les populations qui ont été à l’origine de la construction des ruines », soutient le directeur général du patrimoine culturel, Docteur Vincent Sedogo.
Une occasion pour le ministre de la culture, des arts et du tourisme, de réitérer l’engagement du gouvernement et de faire de ce site, un véritable facteur de développement.
Un « programme ambitieux d’aménagement et de valorisation qui se chiffre à plusieurs milliards de francs CFA ». Tahirou Barry a indiqué que le gouvernement va se battre pour rechercher les moyens où ils se trouvent.
Et pour donner plus de visibilité à ce 7e anniversaire, une course relais a été organisée. Elle s’est courue entre Gaoua et Loropéni, longue d’une cinquantaine de kilomètres.
La compétition a été remportée par la Police nationale en 2 heures 28 minutes 36 secondes. Une victoire arrachée devant d’autres concurrents, venus des corps militaires, paramilitaires et des civils.
Karim Dianda
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