Développement stratégique du SIG et de l’ISTIC : Les responsables réfléchissent aux meilleurs modalités

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Publié le vendredi 24 juin 2016 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
Médias en ligne : les acteurs rencontrent le ministre de la Communication
Mardi 16 février 2016. Ouagadougou. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a reçu en audience une délégation du bureau de l`Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne du Burkina

Le ministère la Communication et des Relations avec le parlement organise du 23 au 25 juin 2016 à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur le cadre stratégique de développement du Service d’information du gouvernement et de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication.

Le ministère de la Communication et des Relations avec le parlement veut redéfinir les orientations pour un recadrage stratégique du Service d’Information du Gouvernement (SIG) et de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) à l’horizon 2020. Pour ce faire, il organise un atelier du 23 au 25 juin 2016, dans la capitale burkinabè, sur la refondation et le devenir des deux structures. Pendant 72 heures, les participants vont réfléchir aux nouvelles orientations à donner au SIG et à l’ISTIC. Le ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou, a insisté que ce conclave vise à doter le SIG et l’ISTIC, de plans de renforcement de leurs capacités et d’un meilleur ancrage institutionnel. Selon lui, ces deux structures jouent un rôle central dans la formation des agents des médias nationaux. «Nous voulons également l’ouvrir aux médias privés nationaux et à la communication gouvernementale», a-t-il- ajouté. Pour lui, il y a une nécessité à faire évoluer à la fois l’ISTIC et le SIG. Car, a-t-il dit, le SIG est un élément de la communication gouvernementale depuis des années. Mais, il a indiqué qu’aujourd’hui, son rôle n’est pas bien connu. Il a souligné qu’au niveau de la communication gouvernementale, il n’y a pas une ligne budgétaire octroyé au SIG. D’où le besoin du SIG de travailler pour réaliser des activités avec le Premier ministère et la Présidence du Faso. Quant à l’ISTIC, a-t-il indiqué, il doit s’adapter aux nouveaux métiers de la communication. «L’ISTIC forme des assistants et des conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication dans les options journalisme et technique. Aujourd’hui, il est avéré qu’au-delà des nécessités des agents de l’Etat à changer de catégories, l’institut doit s’ouvrir à la presse privée qui a besoin de se former», a affirmé Rémis Fulgance Dandjinou. Comment mettre en œuvre une formation de qualité afin que les diplômes délivrés en fin de formation soient reconnus par le CAMES ? Comment œuvrer pour que l’institut retrouve une place centrale dans la formation des médias burkinabè ? Ce sont, entre autres, les questions qui trouveront des réponses durant les trois jours de l’atelier, selon le ministre en charge de la communication. Pour la directrice générale de l’ISTIC, Aïcha Tamboura, cette rencontre va aider son établissement à être en conformité avec l’évolution technologique du monde. Parce qu’à son avis, avec l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT), le paysage audiovisuel du Burkina Faso va connaître une mutation. «Comme l’ISTIC est un creuset de formation des journalistes, il faut s’adapter à ce nouvel environnement et pour s’y adapter, il faut avoir un document stratégique qui balise, donne les axes stratégiques et les orientations de ce changement», a-t-elle soutenu. Selon ses dires, les curricula seront revus afin d’intégrer d’autres formations. Le coordonnateur du SIG, Barnabé Kiemtaremboum, a souhaité qu’à l’issue de cet atelier, on accorde une bonne visibilité au SIG dans sa gestion au quotidien de la communication
gouvernementale.

Boudayinga J-M THIENON