M. Blaise Comporé, ex-président du Burkina-Faso chassé du pouvoir d’Etat en 2014 par des soulèvements qui ont entraîné une liesse populaire, ne se sent pas tiré d’affaire rien qu’à l’idée persistante de savoir qu’il sera jugé avant la fin de l’année 2016 au Burkina-Faso pour poursuivre certainement sa misère à la Cour Pénale Internationale (CPI).
Blaise Compaoré sent la menace de son pays le Burkina-Faso
M. Blaise Compaoré, aujourd’hui ivoirien par naturalisation, aux dires de Jeune Afrique, sera jugé au Burkina-Faso avant fin 2016. L’actuel Président du Burkina, M. Roch Kaboré, est très rassurant là-dessus. François Soudan, avant-hier dimanche 19 juin 2016, l’a répété sur les antennes de RFI que le dossier Blaise Compaoré ayant tellement mis du temps, mérite d’être évacué rapidement pour penser au développement du Burkina-Faso.
La question est si préoccupante que présent ou pas au Burkina-Faso, le procès du » beau Blaise », comme aime l’appeler son frère et ami Alassane Dramane Ouattara, qui lui donne de se tailler en Côte d’Ivoire un exil doré avec la nationalité ivoirienne pour échapper aux mailles de la justice burkinabé, aura bel et bien lieu. L’idée d’un jugement par contumace n’est donc pas écartée.
Blaise Compaoré est toujours poursuivi pour son implication présumée dans l’assassinat de son prédécesseur, le capitaine Thomas Sankara, en 1987. Le parquet militaire a démenti mardi 17 mai dernier l’annulation du mandat d’arrêt international visant l’ex-dirigeant en exil à Abidjan. Par ailleurs, Le décret de naturalisation de Blaise Compaoré a été publié à Abidjan au Journal officiel du 18 janvier 2016. Ni Ouagadougou ni Abidjan n’avaient apprécié cette nouvelle. Jugée malsaine, la naturalisation de l’ancien chef d’État Burkinabé, Blaise Compaoré, déçoit tout le monde.
Les concepteurs d’une telle machination ont fait preuve de bassesse d’esprit et de puérilité politique.