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© Autre presse par DR
Les artisans lors d’une conférence de presse initiée par un groupe d’élus consulaires de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) en collaboration avec des leaders d’Organisations Professionnelles d’Artisans |
La Chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) a organisé, le vendredi 17 juin 2016 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit de ses élus consulaires. L’activité a permis aux participants de prendre connaissance de leurs rôles et missions au sein de l’institution.
Les 75 élus consulaires de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) désignés le 17 avril dernier ont suivi une formation sur les : « Rôle et missions des élus consulaires au sein d’une chambre des métiers », le vendredi 17 juin 2016 à Ouagadougou. Selon le président de la CMA-BF, Jacques Anastase Sedogo, après l’élection, il était bon de réunir tous les acteurs pour leur donner les connaissances nécessaires pour qu’ils puissent jouer leur rôle en tant qu’élus au niveau de la Chambre des métiers. A l’écouter, ce rôle consiste à représenter l’ensemble des artisans du Burkina Faso devant les instances gouvernementales et cela nécessite certaines connaissances, d’où le besoin de renforcer leurs compétences. « La mission essentielle de la chambre est de travailler à développer le secteur de l’artisanat qui occupe une place importante car étant le 2e pourvoyeur d’emploi et contribue à 30% du PIB. La CMA-BF doit pouvoir donc travailler pour la formation professionnelle et l’apprentissage, un aspect important pour la qualité des services et des produits », a indiqué Jacques Anastase Sedogo tout en ajoutant que les élus devraient travailler aussi à l’atteinte des objectifs. Pour Joachim Axel Milz de la Coopération allemande, partenaire de la chambre depuis six ans, les pays du Sud disposent de forts potentiels économiques en matière d’artisanat et il faut les accompagner par la formation professionnelle, la création d’emploi et de richesse à partir de la matière locale. « Ces pays sont très dépendants du commerce et de l’importation. Il faut donc produire davantage à l’interne et pour cela, les artisans doivent être bien formés et équipés », a dit Joachim Axel Milz. Par ailleurs, il a dit être satisfait des acquis et de l’ampleur qu’a pris le secteur. « Les artisans reconnaissent que leur perfectionnement leur permet de gagner davantage dans leurs activités et nous ne pouvons que nous réjouir de ce développement et espérer que cela continue », a fait savoir M. Milz.
Créée en 2007, la CMA-BF est une institution publique à caractère professionnel dotée de la personnalité morale et de l’autonomie de gestion. Elle est constituée des corps de métiers de l’alimentation, du bâtiment, de la fabrication et des services. Accomplissant une mission de services publics, la chambre a pour, entre autres, objectifs, la promotion et le développement du secteur de l’artisanat, l’accompagnement et l’assistance des artisans mais aussi le développement des services d’utilité collective au profit du secteur.
Joseph HARO
Théodore DAKYO
(Stagiaire)
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