UEMOA : Le conseil des collectivités territoriales plaide pour un financement sérieux #aOuaga

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UEMOA : Le conseil des collectivités territoriales plaide pour un financement sérieux

Publié le mercredi 10 juillet 2013 | Le Quotidien

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Forum des Administrations Fiscales des pays membres de l`UEMOA : Réunion de concertation des directeurs généraux des impôts.
Vendredi 14 juin 2013. Ouagadougou. Salle de conférence Jely Hôtel,

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- 13/2/2013

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Relance économique 2013

La troisième assemblée générale du Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a officiellement débuté le mardi 9 juillet 2013, à Ouagadougou. Plusieurs autorités, dont le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation (MATD), Toussaint Abel Coulibaly, l’ex-Premier ministre nigérien, Mamadou Danda, et l’Ambassadeur de France au Burkina, Emmanuel Beth, étaient présentes à cette cérémonie d’ouverture. Le président de cette structure communautaire, François Albert Amichia, sollicite des financements sérieux pour les collectivités locales.
C’est le tableau d’une cérémonie riche en allocutions que l’ouverture de la troisième assemblée générale du Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a dressé le mardi 9 juillet 2013, à l’hôtel Laico. Considérant l’envergure de la cérémonie, il était, en effet, opportun de donner la parole à ces autorités. C’est le maire de la commune de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, qui a ouvert cette série d’allocutions. Il ne sera pas long. « Ces réflexions permettront à nos collectivités d’être plus efficaces et j’espère que nous mènerons des échanges fructueux ». Retenons-nous de son discours. C’est sous des acclamations nourries que le président du CCT, François Albert Amichia, est monté au pupitre pour son adresse. « Ouagadougou, j’espère, nous permettra de poser des balises sérieuses. Le CCT n’est pas une association mais un organe communautaire. Le développement ne sera effectif qu’avec l’implication des collectivités. Je souhaite que les autres sous-régions d’Afrique emboitent le même pas que nous. Nous entendons proposer à la commission des conclusions novatrices. La volonté manque le moins au niveau local. Il nous faut donc des financements importants et sérieux », a-t-il souhaité. Cela dit, le président du CCT de l’UEMOA s’est voulu rassurant. « Vous pouvez compter sur nous pour vous faire parvenir des propositions concrètes. Et nous comptons sur vous pour que nos recommandations soient appliquées », a-t-il conclu. Pascal Karorero, le coordonateur du système des Nations unies a pris la parole pour traduire le soutien et l’engagement de l’institution au CCT. Même son de cloche chez l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, Emmanuel Beth. « Dès l’origine, la France a souhaité accompagner votre conseil. Le rôle des collectivités s’est avéré indispensable, leurs besoins sont aussi considérables car leurs ressources sont peu importantes. Je viens vous dire que la coopération française y est fortement engagée », a –t-il reconnu. Après que le représentant de la commission de l’UEMOA, Augustin Tampiozo, ait reconnu le travail abattu en peu de temps par le CCT, ce fut le tour du ministre Toussaint Abel Coulibaly, représentant le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, de dire son mot. « Le CCT a adopté une feuille de route qui vise à atteindre une certaine décentralisation financière au niveau des collectivités. J’y adhère. Mais surtout au regard de la qualité des participants, je ne doute pas de la pertinence des conclusions. Le Burkina Faso est disposé à appuyer ce projet. Notre gouvernement n’aménagera aucun effort dans ce sens », a-t-il précisé. Le CCT est actuellement composé de 3 230 collectivités. Il faut noter qu’à cette assemblée générale était présente une délégation de l’Afrique centrale .

Par Serge EKRA DELAFAURCE

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