Démissionnera, démissionnera pas ?
Depuis quelques jours, des informations font état de ce que le présidente de la Chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou aurait manifesté son intention de se dessaisir du dossier du coup d’Etat du 17 septembre 2015. En fin de semaine, on a appris qu’elle serait passée à l’acte.
Si certains, qui semblent être dans le secret des dieux, confirment la nouvelle, des autorités judiciaires jointes au téléphone affirment n’avoir pas (encore ?) reçu ou vu la lettre de Mme Bayili Véronique puisque c’est d’elle qu’il s’agit.
Cela dit, une chose est sûre : la pression subie par les juges suite à la liberté provisoire accordée à Eddie Komboïgo, président du CDP, serait à l’origine de la colère de la présidente.
Selon des sources concordantes, Mme Bayili n’aurait pas du tout apprécié les réactions suscitées sur « le cas Eddie » alors que la chambre de contrôle, selon elle, n’a fait que dire le droit.
Qu’adviendrait-il alors des autres cas comme l’affaire des présumées écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibril Bassolé qui vient d’être jugée dans une procédure en annulation par la même juridiction, et dont le verdict serait attendu le jeudi 24 juin prochain.
Affaire à suivre.
La Rédaction