Société
33 000 réfugiés recensés au Burkina (HCR)
Publié le samedi 18 juin 2016 | Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Vers une réorganisation du site de réfugiés maliens au Burkina |
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Vers une réorganisation du site de réfugiés maliens au Burkina |
Au total 33 000 réfugiés dont majoritairement des Maliens, sont recensés au Burkina Faso, a annoncé le Haut-commissariat des réfugiés (HCR), vendredi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse en prélude à la Journée mondiale des réfugiés (JMR).
Selon le HCR, les réfugiés maliens, à eux seuls, sont au nombre de 32 229 dont 22 120 dans les deux camps que compte le Burkina Faso, à savoir Mentao et Goudoubo.
Parmi ces réfugiés, 1 559 sont dans les villes urbaines et 8 550 hors camps.
Au nombre des réfugiés urbains, l’on dénombre 50 Rwandais, 68 Congolais (43 de Brazzaville et 25 de la RDC), 31 Burundais, 4 Ivoiriens, 185 Centrafricains, 113 Tchadiens, 16 Togolais, 9 Soudanais, 5 Camerounais, 1 Erythréen et 1 Pakistanais.
Ces chiffres, toujours selon le HCR, sont ceux publiés à la date du 31 mars 2016.
Ces réfugiés bénéficient de l’asile, de l’assistance et de la protection que leur garantit l’Etat burkinabé par le biais de la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF) et du HCR.
Le 20 juin de chaque année, est célébrée la Journée mondiale des réfugiés (JMR), dédiée aux personnes qui ont été contraintes de quitter, de fuir leurs pays afin de trouver refuge sur un territoire qui puisse leur assurer assistance, protection et asile.
Estimés à plus de 60 millions dans le monde (dont plus de 51% sont des mineurs), les réfugiés et les personnes déplacées vivent dans des conditions précaires pour la plupart, notamment les réfugiés vivant dans les camps.
Ces personnes ont fui les violences et autres conditions qui compromettaient dangereusement leur sécurité à l’intérieur de leurs pays respectifs, qui du même coup ne peuvent plus leur garantir asile, assistance et protection.
Généralement, ces personnes vont vers les pays voisins des leurs qui peuvent leur garantir asile et protection.
En Afrique de l’Ouest, la crise malienne et les attentats terroristes de Boko Haram ont entrainés les mouvements de 2,4 millions de personnes à l’intérieur ou hors de leurs pays respectifs.
ALK/of/APA
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