La relecture du statut de la magistrature et la loi sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) « est à un stade avancé », a annoncé le ministre de la Justice, Monsieur Dramane Yaméogo, à l’ouverture de session ordinaire du CSM, le 8 juillet 2013 à Ouagadougou.
La réunion du CSM, placée sous la présidence du Président du Faso, Monsieur Blaise Compaoré, Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), examine un projet de mouvement de magistrats, d’intégration et de nomination d’un nouveau magistrat ainsi que des questions diverses.
Un discours a été prononcé par Dramane YAMEOGO à l’occasion de la cérémonie marquant l’ouverture officielle de cette rencontre au sommet des magistrats du Burkina Faso. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, 1er vice-Président du CSM, a fait remarquer que le personnel de la magistrature a connu, ces derniers mois, «une certaine mobilité…»; des magistrats ayant été appelés à d’autres fonctions.
Selon Dramane Yaméogo, le CSM procèdera à un mouvement de magistrats « afin de redonner aux juridictions et directions concernées par la mobilité leur composition normale », et fera des propositions sur les nominations et les affectations de magistrats à d’autres fonctions dans différentes structures administratives.
Le Garde des Sceaux a exhorté « l’ensemble des membres du CSM à mener les échanges dans un esprit de responsabilité avec une attention soutenue, afin de faire des choix éclairés de magistrats appelés à occuper les différentes fonctions tant juridictionnelles qu’administratives ».
Le ministre Yaméogo a enfin eu une pensée pour les magistrats disparus, avant de souligner que les textes sur la magistrature et le CSM, en relecture, « seront soumis très prochainement à l’examen du CSM ».