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Sidwaya N° 7263 du 28/9/2012

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Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations
Publié le vendredi 28 septembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse
Avenue du musée.
Mauvais état de nos routes.


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Le secteur des transports, particulièrement le réseau routier national constitue une priorité de premier plan dans le processus de développement du Burkina Faso, selon le ministre des Infrastructures et du désenclavement (MID), Jean Bertin Ouédraogo.

Le ministre Ouédraogo a affirmé que depuis un certain nombre d’années, le gouvernemnt consent régulièrement des efforts considérables pour son maintien en bon état. « Nous avons un réseau routier long de 15 272 km avec un réseau de pistes rurales de l’ordre de 46 mille km inventoriées dont 12 mille km ont été aménagés. La particularité de ce réseau est que la moyenne d’âge des routes est de l’ordre de 30 ans », a-t-il indiqué.

Et de préciser que dans le cycle de vie de ces routes, il y a des opérations comme l’entretien courant, qui s’exécutent annuellement et l’entretien qui se fait entre 5 et 7 ans. La deuxième particularité de ce réseau est que « sur les 15 272 km du réseau que nous avons, environ un quart seulement est bitumé », a-t-il fait savoir. Se basant sur les dernières statistiques, le premier responsable du département des Infrastructures et du Désenclavement a confié qu’environ 25% de routes ont été fortement dégradées avec un taux de dégradation de 60% moyenne sur un certain nombre de linéaire et de section. Si les routes bitumées en général n’ont pas connu beaucoup de dégâts, comme il estime, des quantités d’eau, ont submergé des ouvrages de l’ordre de 80 cm. « Par exemple, sur la nationale n°6 qui relie Ouagadougou à Léo ».

Des actions d’urgence

Le ministre Ouédraogo dit avoir fait un constat douloureux en ce qui concerne les pistes rurales. « Sur les 12 mille km de route aménagées, à peu près 70% ont été fortement dégradés par les eaux. Il s’agit essentiellement des pistes qui ont été aménagées sur les 15 dernières années et qui, malheureusement, n’ont pas reçu d’entretiens réguliers faute de ressources financières », a-t-il déploré. Afin de faire face aux dégradations poussées des routes dues aux eaux de pluies, des remèdes sont en vue selon le MID.
Dans le court terme, il s’agira principalement de mettre en œuvre des actions d’urgence consistant essentiellement à réhabiliter tous les ouvrages par la reconstitution des couches de chaussée emportées par les eaux. « Dans le moyen terme, nous allons revoir la configuration du réseau en mettant en œuvre un standard pour améliorer le niveau de service de ces routes en transformant, l’essentiel des radiers en dalots pour éviter les coupures intempestives en saison des pluies. Nous avons engagé ce processus sur le tronçon Bilanga-Fada N’Gourma et Taparko », a-t-il ajouté. En guise de conclusion, le ministre Ouédraogo a sollicité la compréhension des populations. « Nous avons mis en œuvre un dispositif avec l’appui des directions régionales pour démarrer ; dès la fin des pluies, les travaux d’urgence. Toutes les ressources ont été mobilisées », a-t-il rassuré. Abordant le volet actualité, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, s’est prêté aux questions relatives aux nombreuses visites du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao dans sa région. « On ne peut pas demander à une autorité de ne pas se rendre chez elle. C’est une personnalité qui reçoit des milliers de sollicitations auxquelles, elle ne peut rester indifférente. Il n’a rien fait de spécial. Il n’a pas demandé que Zawara devienne la nouvelle capitale du Burkina », a-t-il répondu. Existerait-il un hélicoptère qui serait arrivé à Ouagadougou en pièces détachées ? Le porte-parole du gouvernement s’est montré catégorique :« non ». Pour ce qui est des Burkinabè emprisonnés en Guinée Equatoriale, Alain Edouard Traoré a assuré que des négociations sont en cours pour leur rapatriement. Face à cette situation, il a indiqué qu’il y a suffisamment de grands projets en cours pour les occuper.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO
Habibata WARA

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