Le massacre de l’EI à Orlando, aux Etats unis d’Amérique (USA), dimanche dernier, ainsi que la situation des martyrs des évènements de 2014 et 2015 au Burkina Faso ont refait surface dans la presse burkinabè, ce mardi.
Ainsi, le journal privé Le Quotidien met à sa Une : "Indemnisation des martyrs du putsch du RSP : 1 million de dollars aux familles", là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina note : "Victimes insurrection populaire et putsch manque : Les promesses faites n’ont pas été tenues".
De son coté, le quotidien national Sidwaya annonce ‘‘le président du Faso promet de prendre le dossier en main‘’.
Le quotidien Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) ne dit pas autre chose lorsqu’il affiche : "La présidence du Faso désormais en charge du dossier des martyrs".
Quant au journal Aujourd’hui au Faso, il présente cette manchette : "Les Familles des martyrs de 2014 et 2015 à Kosyam (palais présidentiel, Ndlr) : Justice, justice et justice !".
Ce confrère renseigne qu’une délégation de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP), conduite par son président Victor P.K.Pouahoulabou a été reçue, hier lundi, par le chef de l’Etat burkinabè.
‘’Selon le président de l’UFMIP, la délégation est allée partager avec le président Kaboré, les préoccupations de l’Union’’, rapporte Aujourd’hui au Faso.
Le journal reprend les propos du représentant des parents des martyrs qui déclare : "Nous avons relevé beaucoup de manquements dans les faits et gestes de ceux qui sont chargés de traiter les dossiers de nos martyrs".
Et Aujourd’hui au Faso de souligner que monsieur Pouahoulabou dit ne pas comprendre pourquoi leur ministère de tutelle, à savoir celui de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille (MFSNF) ne leur accorde pas des espaces de discussion.
Le même journal, dans son éditorial du jour, évoque le massacre de l’EI à Orlando, en faisant remarquer que ‘’l’homosexualité mitige la compassion des présidents africains’’.
A ce sujet, L’Observateur Paalga dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, souligne qu’il y a ‘’une certaine gêne malgré les condamnations officielles’’.
Le journal précise qu’il faut reconnaître que l’opinion africaine, dans son ensemble et au-delà des palais présidentiels est partagée entre légitime indignation et les non dits au regard de la cible, en occurrence les LGBT (Lesbiennes, gays bis et/ou transsexuels), en français facile, les homosexuels’’.
ALK/od/APA