Financement du PNDES : L’Etat promet assurer 60% du budget

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Publié le mardi 14 juin 2016 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement

Le ministère de l’Economie, des finances et du développement a organisé, le jeudi 9 juin 2016, à Ouagadougou, un atelier national sur le financement du Plan national de développement économique et social. Ce nouveau référentiel de développement est estimé à 12 mille milliards de F CFA.

Une croissance économique forte et soutenue susceptible de réduire considérablement la pauvreté d’ici à 2020 : c’est dans cette nouvelle vision de développement que s’inscrit le Plan national de développement économique et social (PNDES), en cours d’élaboration au Burkina Faso. Pour l’atteinte de cet objectif du nouveau référentiel de développement, le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) a tenu une rencontre nationale avec les acteurs nationaux et les partenaires techniques et financiers, le jeudi 9 juin 2016, à Ouagadougou. « Il était très important que nous menions des réflexions au niveau interne pour voir les meilleures stratégies à adopter et les opportunités de mobilisation des ressources au niveau du pays », a expliqué la ministre en charge de l’économie, Rosine Coulibaly. Elle a, d’entrée, souligné que l’objectif de la rencontre est de rendre effectives les opportunités en réalités.

40% à rechercher chez les PTF

A l’en croire, le Burkina Faso est pleinement engagé dans la formulation de son PNDES. « Ce plan est ambitieux et est évalué à hauteur de 12 mille milliards de F CFA» a-t-elle estimé.
Pour financer ce plan, a-t-elle ajouté, l’Etat compte sur ses ressources internes à hauteur de 60%. Elle a, par ailleurs, précisé que les 40% restants seront acquis grâce à l’appui des Partenaires techniques et financiers (PTF) du pays. Selon ses dires, cet atelier fait partie d’une série d’initiatives que le ministère a engagées. « En plus de cela, nous allons tenir bientôt les assises nationales du PNDES, lesquelles vont impliquer les parties prenantes sur la discussion des priorités de développement », a-t-elle soutenu. Elle a souhaité qu’au cours de ses assises à venir, des suggestions soient faites sur les moyens à mobiliser pour financer le développement qui, de son avis, ne doivent pas être seulement financiers. « Les ressources humaines sont des moyens aussi à mettre à contribution », a-t-elle souligné. Dans le même dynamisme, elle a annoncé la tenue d’une assemblée générale des projets et programmes. « Car nous nous sommes rendus compte, des fois, que le taux d’absorption des ressources ne sont pas significatifs », a indiqué Rosine Coulibaly. Ces faibles taux d’absorption, selon elle, font que « naturellement » les objectifs de développement ne sont pas atteints. Cette assemblée générale à venir va permettre de déceler les difficultés des projets et programmes, mais aussi essayer de corriger les insuffisances.
En sus, parlant de la passation des marchés au Burkina Faso, Mme Coulibaly a expliqué que des initiatives seront prises pour l’amélioration du processus qui, aujourd’hui, est un grand goulot d’étranglement. Dans le cadre de la mobilisation de l’ensemble des acteurs devant participer à la mise en œuvre du PNDES, la ministre en charge de l’économie a annoncé l’organisation d’une conférence en septembre 2016 avec les partenaires techniques et financiers. Cette conférence, a-t-elle déclaré, aura pour objectif principal le partage de la nouvelle vision de développement et la définition de différentes modalités de financement de ce plan.

Boudayinga J-M THIENON
Yézouma Abdramane TALL
(Stagiaire)