La cérémonie de sortie officielle de la 10e promotion de l’école de formation professionnelle en stylisme de mode, modélisme - couture, esthétique, maquillage - cinéma et coiffure, Nas Mode s’est déroulée le vendredi 5 juillet au palais des jeunes et de la culture Jean Pierre Guingané de Ouagadougou, sous le parrainage du ministre de l’Action social et de la Solidarité nationale, Alain Zougba.
Elles avaient fière allure les 77 récipiendaires de la Fondation Nas Mode. Et soif aussi de faire étalage de leur talent aux parents, amis et connaissances, venus assister à la cérémonie de sortie. «Nous avons passé trois studieuses années de théorie et de pratique grâce à la bienveillance, à la rigueur de madame la directrice générale et aux qualités professionnelles et pédagogiques des formateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour nous inculquer la notion du travail bien fait, de la responsabilité et de notre place et rôle dans le développement de notre cher Faso». Ainsi s’est exprimée la déléguée des récipiendaires qui se considère, elle et ses camarades, non plus comme des élèves, «mais comme des couturiers professionnels pétris de talents et d’audace.»
Pour Mme Marguerite Bontoulgou, la directrice des études de Nas Mode, l’objectif de cette école qui a ouvert ses portes en 2001 avec une vingtaine d’élèves et en compte aujourd’hui plusieurs centaines, est d’être une référence en Afrique, voire dans le monde. Tout en demandant aux élèves de prendre exemple sur Safi Ouattara/Diallo la directrice générale de l’école Nas Mode pour son esprit de battante, Mme Bontoulgou n’a pas manqué de leur prodiguer quelques conseils. Dans une présentation de leurs œuvres, les élèves en fin de formation et même en première année, ont séduit le public par un défilé de mode de tenues confectionnées par elles-mêmes.
L’objectif de la Fondation est «d’aider les jeunes à apprendre l’un des métiers enseignés à Nas Mode et de faciliter leur insertion socioprofessionnelle», a expliqué Safi Ouattara, la directrice générale de Nas Mode. Mme Ouattara a également révélé que la Fondation caresse le noble et ambitieux projet d’ouverture d’une filière de maroquinerie pour tous ceux qui s’intéresse à cette activité.
Une machine à coudre, une machine à surfiler, un fer à repasser électrique à vapeur, un pistolet à colle, des épingles, un mètre ruban, du fil, trois pagnes Hitarguet, des ciseaux et une aiguille à main, constituaient l’ensemble des cadeaux destinés aux major de chaque promotion.
