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Le Président du Faso satisfait de sa participation à la réunion de haut niveau consacrée au VIH/Sida
Publié le lundi 13 juin 2016  |  Présidence
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© Autre presse par DR
Le Président du Faso satisfait de sa participation à la réunion de haut niveau consacrée au VIH/Sida




Le Président du Faso S.EM. Roch Marc Christian KABORE a dressé le bilan de son séjour à New York où il a participé à une réunion de haut niveau consacrée au VIH/Sida.

Le Président du Faso a indiqué avoir partagé à New York l’expérience du Burkina en matière de lutte contre le VIH/Sida : « au cours de cette rencontre nous avons donné l’expérience du Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida et les IST et surtout montrer que le taux de prévalence au Burkina Faso se situe maintenant en dessous de 1%. Nous sommes à 0,9%. Ce qui marque une progression assez significative dans la lutte contre le VIH/ Sida ».

Selon Roch Marc Christian KABORE, « le second aspect c’est qu’au cours de ces rencontres de haut niveau, il y avait deux aspects essentiels qui étaient évoqués. Le premier aspect c’est la prévention. Parce qu’il y a deux combats simultanés à mener. D’un côté il faut qu’il y ait la prévention pour éviter la transmission de la maladie mais en même temps, il faut trouver des médicaments, les antirétroviraux pour permettre à ceux qui sont infectés de pouvoir se soigner. Si on ne prend pas en compte ces deux aspects en même temps, malgré les efforts significatifs que nous avons connus, il peut avoir encore des rebonds de la maladie. C’est pour cela que l’ONUSIDA dit que si ¼ des investissements sur le Sida étaient mis sur la prévention, on aurait pu gagner des pas conséquents dans la lutte contre le VIH/Sida. C’est un premier point qui montre que la prévention est quelque chose qu’il faut véritablement engager. Il faut informer, sensibiliser sur l’ensemble des techniques de protection de la transmission sur le Sida, lutter pour qu’il y ait moins de transmission de la mère à l’enfant. C’est aussi une préoccupation essentielle qui a été développée ».

Le chef de l’Etat a aussi confié qu’il a été question de la nécessité de financer de façon conséquente la lutte contre le VIH/Sida. « Pour lutter contre le Sida et faire en sorte que d’ici 2030, il soit éradiqué, il faut forcement de l’argent. De ce point de vue, il a été démontré que le combat contre le Sida doit être un combat global mais aussi la solidarité doit être internationale. C’est pourquoi un appel a été lancé à tous les pays nantis de faire en sorte que le fonds mondial de lutte contre le Sida soit doté. Et que chaque pays doit faire en sorte que 15% de son budget soit alloué à la question de la santé. Nous avons également mis l’accent sur le fait qu’en Afrique subsaharienne en particulier, il faut considérer la dotation budgétaire que nous faisons comme un investissement sur la santé, pour permettre d’avoir des Burkinabè et des Africains valides pour contribuer au développement de leur pays. De ce point de vue, il est ressorti que si nous regardons l’ensemble des investissements sur la santé, moins de 1% de ces investissements arrivent en Afrique subsaharienne. Ce qui veut dire que c’est carrément zéro », a expliqué le Président du Faso.

La question des antirétroviraux a été également abordée et sur ce sujet le Président du Faso a affirmé que « moins de 2% des médicaments antirétroviraux sont fabriqués en Afrique. Cela veut dire que la grande majorité de ces médicaments sont fabriqués ailleurs. Donc il y a nécessité, même si c’est dans le cadre de nos organisations régionales, que l’Afrique ait les moyens de produire ses propres médicaments antirétroviraux ».

Pour le Président du Faso, « c’est une rencontre qui a été intéressante dans la mesure où l’opportunité a été donnée à chaque pays de partager son expérience. Il nous appartiendra après, de tirer les conséquences de tout cela. Car comme vous le savez, nous avons mis en place un cadre national de lutte contre le VIH/Sida qui mène quotidiennement son action ».

A New York, le chef de l’Etat a aussi eu des entretiens fructueux avec plusieurs personnalités. « Au cours également de cette visite, nous avons eu l’opportunité de rencontrer le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur BAN-KI Moon, l’Administrateur général du PNUD et enfin le Secrétaire exécutif de l’ONUSIDA. Ces rencontres ont été des occasions pour nous de rediscuter de sujets d’intérêt commun. Avec l’ONU, nous avons évoqué la question de nos bataillons et de notre participation à lutter pour la paix et la nécessité du déploiement de ces bataillons. Avec le PNUD, nous avons discuté de la coopération et de la nécessité de leur appui, aussi bien sur le plan intellectuel que dans la mobilisation des partenaires. Vous savez bien que le Programme national de développement économique et social du Burkina doit être financé et nous avons demandé au PNUD de participer à la mobilisation des partenaires pour faire de ce programme un succès », a déclaré le Président KABORE.

Voilà résumé « les objectifs de la mission que nous trouvons satisfaisante. Il y a eu une grande mobilisation. Malheureusement, nous avions deux panels à présider, mais les chefs d’Etats africains n’ont pas été nombreux à participer à ces manifestations alors que le secrétariat exécutif de l’ONUSIDA est dirigé par un Africain, un Malien en l’occurrence. La présence de l’Afrique à ce genre de rencontre sur le SIDA est toujours un réconfort et un soutien puisque la plus grande partie des cas de contaminations au VIH que nous connaissons, ce sont les cas de l’Afrique qui sont endémiques », a conclu le Président du Faso.
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