Des négociations entre, d’une part les syndicats de l’enseignement supérieur, précisément le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs du Burkina Faso (SYNADEC), la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) et, d’autre part le Gouvernement se déroulent depuis le mois de mai 2016 autour d’une plateforme unifiée portant sur deux principales revendications : la première sur la grille salariale et indemnitaire (logement, astreinte, technicité) et le baccalauréat, et la seconde sur la revalorisation des fonctions d’enseignants assistants et d’enseignants à temps plein (ETP) et des fonctions académiques, allant du responsable de laboratoire au vice-président d’université en passant par les directeurs et directeurs adjoints d’UFR, d’instituts et d’écoles.
Plusieurs rencontres de négociations ont été tenues, la dernière en date est celle du vendredi 10 juin dernier. De ces rencontres, on peut retenir que le Gouvernement a donné une suite favorable à certaines revendications, des syndicats, partenaires sociaux de premier plan, en dépit de leur lourd impact financier et de la situation difficile du pays. Il a, à plusieurs reprises, relevé ses propositions en tenant compte des possibilités financières du pays.
Le gouvernement a également demandé aux syndicats de s’engager à contribuer activement à la bonne marche des universités et tout particulièrement à la résorption des retards accusés dans le déroulement des années universitaires.
De leur coté, les syndicats ont consenti des efforts pour réduire leurs prétentions de départ.
Le Gouvernement déplore cependant le dépôt d’un préavis de grève illimitée à compter du 16 juin 2016 par un des trois syndicats, malgré les avancées réalisées dans les négociations. Cette grève risque de compromettre le bon déroulement du baccalauréat dont les épreuves écrites et orales débutent le 21 juin 2016 sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, 71 712 candidats prendront part à cet examen qui se déroulera dans 39 villes et mobilisera environ 25 000 intervenants.
Au cours de la dernière séance de négociation tenue le 10 juin dernier, le Gouvernement s’est dit toujours prêt à poursuivre les négociations, tout en rappelant que ses dernières propositions très avancées peuvent constituer la base d’un accord.
Le Gouvernement appelle tous les intervenants au baccalauréat à se mobiliser pour la tenue effective de l’examen à la date prévue et pour sa réussite.
Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour la bonne tenue et le bon déroulement de la session 2016 du baccalauréat comme cela a toujours été le cas depuis 1974, première année d’organisation du baccalauréat de l’Université de Ouagadougou, devenue Université Ouaga1 Pr Joseph KI-ZERBO.
Service d’information du Gouvernement