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La marche-meeting du CDP et le début de la campagne au Mali au menu des quotidiens burkinabè
Publié le mardi 9 juillet 2013   |  AIB


Ouagadougou:
© AFP par Ahmed Yempabou OUOBA
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Ouagadougou a– La marche-meeting du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’incendie du commissariat de police de Diapaga et le début de la campagne présidentiel au Mali alimentent les quotidiens burkinabè parvenus lundi à l’AIB.

Après la marche de l’opposition contre la mise en place du Sénat, il ya une semaine, c’est au tour du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de battre le pavé pour la paix sociale, rapporte Sidwaya.

Placée sous le thème « Paix sociale, consolidation de la démocratie et développement », cette marche tenue le samedi 6 juillet, a été ponctuée d’interventions de représentant de la société et de partis politiques comme l’Union pour la république (UPR), l’Alliance pour la mouvance présidentielle (AMP) et l’Organisation des partis extra parlementaires (OPEP), précise le quotidien d’Etat.

Selon Le Pays, les militants du CDP ont battu le pavé pour la paix mais aussi pour ….. le Sénat. En témoigne les propos des intervenants « Nous allons planter le Sénat », « La modification de l’article 37 permet aussi au peuple de s’exprimer », « Oui pour le Sénat, vive le CDP, A bas les opposants ».

Des jeunes hostiles à la marche du CDP et probablement contre le Sénat ont hué les marcheurs en les traitant de vendus. Pour eux cette marche est insensée et constitue une menace contre la paix compte tenu du fait qu’elle a tendance à diviser le Burkina, rapporte Le Pays.

Citant toujours ces jeunes, Le Pays écrit que « la marche du CDP pour la paix est un faux fuyant car nous ne sommes pas en guerre. Et si la paix est menacée, c’est la faute du CDP »

A Diapaga, dans l’Est du Burkina, des populations révoltées ont incendié le commissariat de police, informe Le Pays.

A l’origine de cette poussée d’adrénaline la mort d’une femme et d’un jeune homme dans la commune de Logobou suite à un braquage indique le journal.

L’incident est intervenu après l’arrestation par la police de Logobou de deux présumés voleurs qui, dans la nuit de vendredi à samedi ont attaqué une concession tuant deux personnes et blessant deux autres. Les villageois se sont rendus au commissariat de police pour demander à ce qu’on leur remette les deux délinquants qui ont été appréhendés pour les livrer à la vindicte populaire, explique le quotidien d’Etat Sidwaya.

Face au refus des forces de l’ordre, les manifestants ont mis le feu au commissariat et à la direction régionale de la police logée dans le même bâtiment, obligeant les éléments de la police à exfiltré les deux présumés délinquants pour une destination inconnue. Deux autres délinquants ont été appréhendés et lynchés vers la frontière du Bénin, indique Le Pays.

Campagne malienne

C’est hier, dimanche 8 juillet, qu’a démarré la campagne pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 28 juillet. Une élection censée mettre un terme à l’instabilité qu’a connue le Mali depuis plus d’un an.

Et les défis sont nombreux à relever, signale L’Observateur Paalga au Burkina : « La couverture électorale de l’ensemble du territoire, grand de 1,240 million de km², avec la distribution de près de sept millions de cartes d’électeurs à temps par l’Administration au redéploiement non encore achevé au Nord. Il y a aussi 500 000 réfugiés et déplacés qui doivent être ramenés chez eux pour qu’ils puissent voter, tout cela, dans le contexte de la saison des pluies et du ramadan, qui ne sont pas des facteurs favorisants. »

En tout cas, « les dés sont jetés », lance le quotidien indépendant Le Pays. « Ce scrutin, faut-il encore le rappeler, est celui de tous les espoirs en ce sens qu’il permettra, d’une part, au Mali d’avoir un président légitime, car issu des urnes, de retrouver son intégrité territoriale et d’autre part, de bénéficier des financements pour reconstruire ce pays au bord du gouffre. (…) Les dés sont donc jetés et il revient désormais à toute la classe politique malienne de travailler de sorte à ce que cette élection soit une réussite. Il y va de l’intérêt, conclut Le Pays, de tout le peuple malien ».

AB

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