Économie
Boucle ferroviaire : le Burkina prend position entre Bolloré et Africarail
Publié le vendredi 10 juin 2016 | Jeune Afrique
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Souleymane Soulama, ministre des Transports, de la mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière |
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La boucle ferroviaire ouest-africaine est-elle en panne? Alors qu'au Bénin, une décision de la Cour d'appel bloque les travaux ferroviaire et que le Niger et Geftarail-Africarail ont mis un terme à leur différend juridique sur ce dossier, au Burkina, le projet patine. Le ministre burkinabè des Transports, Souleymane Soulama, a répondu aux questions de "Jeune Afrique".
Jeune Afrique : D’après nos informations, les négociations avec Bolloré pour la réhabilitation du tronçon Abidjan-Ouaga-Kaya ont achoppé début mai à Abidjan sur un blocage financier. Que s’est-il réellement passé ?
Souleymane Soulama : Vu l’importance géostratégique de la ligne Abidjan-Kaya (Burkina Faso) pour l’économie nationale et l’intégration socio-culturelle de nos peuples, nous avons pris tout le temps nécessaire pour négocier avec le groupe Bolloré, actionnaire majoritaire de Sitarail [Société internationale de transport africain par rail, Ndlr].
Au terme de ces échanges, le groupe Bolloré s’est engagé à réhabiliter la ligne à hauteur de 400 millions d’euros soit environ 262 milliards F CFA sur une durée de cinq ans.
Nous étions donc parvenus à élaborer un projet de révision et de renouvellement de la convention de concession dont la cérémonie de signature avait été initialement prévue le 17 mars 2016 à Abidjan. À la veille de cette cérémonie, le groupe Bolloré a posé de nouvelles conditions avant tout engagement de sa part, notamment la signature préalable d’un accord technique, commercial et tarifaire avec Pan African Minerals (PAM), détenteur du permis d’exploitation de la mine de manganèse de Tambao.

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