Ouagadougou - La prévention et la disponibilité des ARV sont indispensables pour éviter que le taux de prévalence du VIH/SIDA ne s’envole à nouveau, a estimé jeudi le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
«Si on ne traite pas ces deux aspects (prévention et disponibilité des ARV) en même temps, malgré les efforts significatifs que nous avons connus, il peut y avoir encore un rebond de la maladie (VIH/SIDA)», a indiqué le président Kaboré, de retour de New York.
Le président du Faso qui a participé mardi et mercredi à une rencontre de haut niveau sur la question, a déclaré que l’ONU Sida estime que si un quart des investissements sur le Sida était mis sur la prévention, on aurait pu gagner encore des pas conséquents dans la lutte contre le VIH/Sida.
«Au cours de cette rencontre, nous avons partagé l’expérience du Burkina Faso, dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida et les IST et surtout montrer que le taux de prévalence au Burkina Faso se situe maintenant en dessous de 1% (0,9%), ce qui marque une progression assez significative», a-t-il ajouté.
Pour le chef de l’Etat burkinabè, il est nécessaire que l’Afrique également ait les moyens de produire ses propres médicaments anti rétroviraux (ARV), car moins de 2% des ARV y sont fabriqués.
Selon Roch Marc Christian Kaboré, il a été également demandé aux pays de consacré 15% de leurs budgets aux questions de santé et de faire en sorte que le Fond mondial de lutte contre le Sida puisse être bien doté.
«Nous avons eu l’opportunité de rencontrer le secrétaire général de l’ONU, l’administrateur général du PNUD et enfin le secrétaire général exécutif de l’ONU Sida. Ça été des occasions pour nous de rediscuter des questions d’intérêts communs», a affirmé M. Kaboré.
Agence d’Information du Burkina
fo/taa