Port du faso dan fani, surconsommation de musique nationale et de spécialités culinaires locales… La tendance est à l'élan patriotique. Réelle fierté collective ou sankarisme de pacotille ?
Les paroles sont martiales, mais le rythme chaloupé. Le texte est celui du Ditanyè (« Hymne de la victoire »), l’hymne national depuis la révolution sankariste. La mélodie, elle, est reggae. Diffusé très régulièrement sur plusieurs radios du Burkina Faso, le tube Ma patrie, de Jah Verity, n’est pas la provocation sacrilège d’un Gainsbourg burkinabè. Bien au contraire.
Elle est le signe d’une mode patriotique, dans un pays qui a réussi son printemps politique après l’insurrection populaire d’octobre 2014. Les « hommes intègres » sont désormais des hommes fiers. Fiers de cette exception burkinabè citée en exemple à travers le continent et au-delà.
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