Le projet de Constitution est en cours d'élaboration. Objectif : rééquilibrer les pouvoirs et marquer la rupture avec le régime Compaoré.
À chacun de ses meetings, le candidat Kaboré promettait d’en faire l’une de ses priorités de président. Cinq mois après son investiture, il entend tenir parole et faire aboutir ce que les Burkinabè considèrent comme « la » grande réforme politique de ce début de mandat : l’adoption d’une nouvelle Constitution et, donc, l’avènement d’une Ve République.
Le 16 mars, le gouvernement a annoncé la création d’une commission constitutionnelle composée de représentants de la majorité, de l’opposition et de la société civile. Elle sera chargée d’élaborer un avant-projet de texte qui, une fois approuvé, sera soumis aux députés, puis à référendum. « L’objectif est d’avoir une nouvelle Constitution fin 2016-début 2017 », indique Salif Diallo, le président de l’Assemblée nationale.
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