La présidence de l’Université Ouaga II (UO II) a organisé, le vendredi 5 juillet 2013 à Ouagadougou, une conférence de presse afin de faire le point de la situation qui prévaut à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP). Il s’agit de la contestation des étudiants de la programmation de la première session des examens.
La présidence de l’Université Ouaga II réaffirme sa position à maintenir le calendrier tel qu’établi dès le début de l’année. En effet, « Le Conseil de la formation et de la vie universitaire (CFVU) de l’Université Ouaga II a, en sa séance du 14 mars 2013, adopté le calendrier universitaire dans lequel il est prévu la fin des cours dans les UFR, le 29 juin et la programmation des évaluations de la première session du 15 au 31 juillet », a expliqué le président de l’Université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, lors de la conférence de presse du vendredi 5 juillet 2013. Il a précisé que ce programme a tenu compte de l’organisation particulière de l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) dont les volumes horaires sont élevés, et qui programme certaines évaluations de façon regroupée, en quelques jours. Conformément à ce programme, la direction de l’UFR a procédé au planning des évaluations du 15 au 31 juillet prochain. « C’est suite à cette programmation qu’un groupuscule d’étudiants a organisé un sit-in au sein de l’UFR, le mardi 2 juillet dernier », a confié Pr Stanislas Ouaro. Après des échanges avec les représentants des différentes promotions d’étudiants, a poursuivi le président, les explications et la position de la direction « n’ont pas semblé les convaincre ». « Ils se sont donc déportés le jour J vers la présidence de l’UO II aux environs de 13h », a-t-il précisé. Dans l’optique de toujours privilégier le dialogue, la direction a une fois de plus, rencontré les étudiants pour leur réitérer sa volonté de poursuivre ses efforts dans le rattrapage de l’année académique et « nous n’allons pas, en si bon chemin, baisser les bras ». A entendre M. Ouaro, les étudiants estiment que l’année académique n’atteint pas les neuf mois et dans ce cas, il n’est pas question pour eux de composer. Aussi, les étudiants leur reprochent de ne pas tenir compte des conditions difficiles dans lesquelles se sont déroulés les cours, notamment le non-achèvement des travaux dirigés. « Il n’est pas possible qu’on ait une année de neuf mois, si on veut rattraper le retard », a répliqué le président de l’UO II. De son avis, le présent calendrier est réaliste et prend en compte l’intérêt des étudiants, mais aussi permet de rattraper une bonne part du retard académique.