Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, a présidé dans la soirée du mardi 7 juin 2016 au siège des Nations unies, un panel sur le thème « mettre fin aux nouvelles infections : un quart pour la prévention du VIH ». Ce panel a pour objectif de sonner la mobilisation des ressources financières au profit de la lutte contre le Sida.
Le Président du Faso a dans sa déclaration liminaire, indiqué que « la lutte contre le VIH/Sida est loin d’être gagnée » et déclaré que « l’Afrique à elle seule enregistre plus de 2 millions de nouvelles infections. »
En effet, le rythme de la diminution du nombre de personnes nouvellement infectées a ralenti au cours de ces dernières années dans certaines régions.
Aussi, parmi certains groupes de population, les chiffres concernant les personnes qui contractent le VIH sont entrain de rebondir. On estime actuellement à plus de 2 millions les personnes qui contractent encore le VIH chaque année.
Selon Roch Marc Christian KABORE, ce recul dans la lutte est lié « à l’insuffisance des programmes de lutte contre le Sida » qui rime avec « les financements de plus en plus faibles dans le domaine ». D’où, la pertinence de ce panel sur le thème « mettre fin aux nouvelles infections : un quart pour la prévention du VIH » dont l’objectif est de susciter un investissement d’un quart, les ressources financières dans la lutte contre le VIH/Sida.
Pour réduire le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH sur le plan mondial à moins de 500 000 d’ici à 2020, les panelistes proposent entre autres, des engagements au niveau mondial et national en faveur de la prévention, l’accès aux services de la prévention, la prise en compte des facteurs structurels qui entravent l’utilisation ou l’observance des méthodes de prévention, l’établissement des objectifs en matière de programmes de prévention, l’attribution de ressources adéquates pour la prévention, etc.
C’est pourquoi le Président du Faso en clôturant ce premier panel, a relevé que « nous devons prendre la prévention au sérieux. En même temps que nous traitons les personnes vivant avec le VIH, nous devons aussi travailler à la prévention qui est une question centrale et appelle à des engagements budgétaires et à la solidarité internationale ». Un appel qui a suscité un réel espoir dans l’assistance qui l’a manifesté par un tonnerre d’applaudissement à l’endroit du chef de l’Etat burkinabè.