Ouagadougou - Des universitaires africains et occidentaux ont débuté mardi à Ouagadougou, un colloque international intitulé: «Penser les passages dans les lettres francophones», a constaté l’AIB.
Trois jours durant, les participants venus des universités d’Afrique, d’Europe, et d’Amérique se proposent d’explorer « le sens et les lieux d’ancrage et d’inscription de la thématique des passages dans les interstices du discours des personnages et dans la diérèse romanesque».
Le co-organisateur de l’évènement Alain Joseph Sissao a signifié que l’interrogation sur «les passages dans la littérature», appelle à une forme d’introspection pour arriver à faire une archéologie des motifs».
Pr. Sissao a aussi relevé qu’une table-ronde (Vivre ensemble-Transitions-Passages) est prévue à la fin du colloque pour permettre aux acteurs de donner leur point de vue de ces notions dans le contexte burkinabè.
Pour le ministre burkinabè en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Filiga Michel Sawadogo un tel colloque sur « la trajectoire des passages » est à saluer.
«Il vient à point nommé pour tous les universitaires, la classe politique et l’ensemble des acteurs de notre société», a ajouté M. Sawadogo.
A l’en croire, « les passages » doivent être considérer comme «une forme de quête permanente de démocratie pour chaque peuple dans un système où il n’y a jamais d’acquis».
Agence d’Information du Burkina
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