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Burkina: La présidente du Parlement namibien milite pour une Afrique intègre et démocrate
Publié le mardi 7 juin 2016  |  AIB
Margaret
© Autre presse par DR
Margaret Mensah Wiliams




Ouagadougou - La présidente du Parlement namibien, Margaret Mensah Wiliams a invité mardi, les pays africains à défendre à l’unisson leur «intégrité» et à bâtir «une vraie démocratie» au service de leurs peuples.


«En tant qu’Africains, nous devons nous unir, défendre notre intégrité et dans une vrai démocratie, nous devons gouverner pour le développement et l’intérêt de nos peuples», a affirmé mardi, Margaret Mensah Wiliams, aux côtés de son homologue burkinabè Salifou Diallo.

Reprenant à son compte cette citation: «L’Afrique n’est pas pauvre, c’est la manière dont l’Afrique est dirigé qui est remise en question», l’élue namibienne a aussi souhaité qu’on fasse de «l’Afrique, un exemple aux yeux du monde».

Toutefois, «la paix et la stabilité sont les conditions pour le développement de nos pays», a-t-elle ajouté.

Margaret Mensah Wiliams a eu ces propos à la suite de la visite des ruines de l’ancien parlement burkinabè, incendié le 30 octobre 2014, lors de l’insurrection populaire qui a mis fin aux 27 ans de présidence de Blaise Compaoré.

«La gouvernance ne doit pas se faire seulement pour les intérêts personnels, mais pour les intérêts du peuple. Je félicite le peuple du Burkina Faso pour s’être levé pour défendre la démocratie», a réagi Mme Mensah.

La députée namibienne a aussi comparé l’insurrection populaire burkinabè à la guerre d’indépendance que son pays a dû mener dans les années 1990, contre l’occupant sud-africain.

Avant la visite des ruines de l’Assemblée, Mme Mensah a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

«Nous avons pu échanger autour de la coopération entre la Namibie et le Burkina Faso, et plus spécifiquement, nous avons parlé du développement économique, de la possibilité d’avoir des échanges culturels et politiques entre nos différents pays», a-t-elle déclaré.

Pour le président de l’Assemblée nationale burkinabè, Salifou Diallo, la Namibie constitue un bel exemple pour le Burkina Faso post insurrectionnel.

Selon M. Diallo, dans ce pays d’Afrique australe, 80 à 90% de la population ont accès à l’eau potable, à l’électricité et à l’éducation, 60% du parlement est constitué de femmes, 90% de la population est alphabétisée et au niveau des universités, 60 à 70% des étudiants sont des filles.

«Il y a une croissance partagée (en Namibie), il n’y a pas eu d’accaparation des moyens économiques de l’Etat par un clan ou par un groupe d’individus et cela dans une diversité politique», a assuré Salifou Diallo.

Agence d’Information du Burkina

fo-taa
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