22527 candidats se sont lancés ce mardi 7 juin 2016 à la conquête de leur premier diplôme, le certificat d’étude primaire. Les autorités régionales de l’Est, sont allées encourager les acteurs et procéder à l’ouverture de l’enveloppe des premières épreuves à Fada-N’Gourma.
C’est parti pour la session 2016 de l’examen du certificat d’étude primaire (CEP) dans la région de l’Est. Le gouverneur de la région de l’Est a procédé à l’ouverture de la première enveloppe à l’école Hamtiouri ce mardi 7 juin 2016 à Fada-N’Gourma.
Selon la directrice régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation de l’Est, Mme Odile Ouédraogo, ils sont au total 22527 candidats à se lancer à la conquête de leur premier diplôme. Pour elle, il y a une hausse de plus de 1341 candidats à cet examen cette année.
La directrice régionale de l’éducation nationale a aussi relevé que les épreuves se déroulent normalement sur toute l’étendue de la région sans difficultés. « Les examinateurs sont sur place et le matériel nécessaire pour la tenue des épreuves sont disponibles dans les centres », a –t-elle poursuivi.
Des candidats malentendants sont aussi concernés par cet examen du primaire et les dispositions sont prises pour l’administration des épreuves. « Cette catégorie de candidats compose sans difficultés. Je puis vous assurer que les malentendants sont intégrés dans le système à travers l’éducation intégratrice.
Ils sont considérés comme des candidats normaux sauf qu’au niveau de l’épreuve de dictée, ils ont une particularité», a rassuré Mme Ouédraogo. Le centre d’examen de l’école Hamtiouri, enregistre l’un des candidats le plus âgé de la région. Le pasteur Boari Lompo, puisque c’est lui qu’il s’agit, né en 1968 est à la recherche sans complexe de ce premier diplôme du cursus scolaire.
Pour lui, il n y a pas de complexe à se mettre sur les bancs pour la conquête du savoir. « J’officie comme pasteur à une dizaine de kilomètres de Fada-N’Gourma. J’ai dû me préparer pour pouvoir venir composer. J’ai commencé les cours du soir et souvent je demande à mes enfants de m’encadrer dans certaines matières.
En réalité en tant qu’homme de Dieu, plusieurs de nos manuels sont en français. Donc il me fallait des bagages pour bien faire mon œuvre pastorale», a ajouté le guide religieux.
Moussa CONGO