L’ex-bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, précédemment incarcéré dans le cadre de l’enquête suite au coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015, vient de bénéficier de la liberté provisoire, a-t-on appris mardi, de sources médiatiques.
Selon ces sources, Me Mamadou Traoré qui était gardé à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA), sis à Ouagadougou, a bénéficié de la liberté provisoire, depuis hier lundi.
C’est le 25 avril 2016 que l’ex-bâtonnier a incarcéré après son interpellation, dans le cadre de l’enquête du putsch manqué de septembre 2015 pour ‘’atteinte à la sûreté de l’État, complicité d’assassinat et complicité de coups et blessures volontaires’’.
Plusieurs personnes, dans le cadre de la même affaire, ont bénéficié de la liberté provisoire depuis quelques jours, après avoir séjourné en prison. C’est le cas du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).
Une coalition d’Organisations de la société civile (OSC) burkinabè s’est levée pour dénoncer certaines libérations de caciques de l’ancien régime, à travers un sit-in, la semaine dernière, devant le palais de justice de Ouagadougou.
Par contre, d’autres personnes comme le général Gilbert Diendéré, patron de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), cerveau du putsch manqué et le général Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères, séjournent toujours à la MACA.
Le dossier du coup d’Etat manqué pourrait être jugé d’ici à la fin de l’année, selon le commissaire du gouvernement, près le tribunal militaire de Ouagadougou, le commandant Alioun Zanré qui a animé une conférence de presse, lundi dans la capitale burkinabè.
ALK/of/APA