« Nous avons donné une autorisation d’absence au Premier ministre (Isaac) Zida qui est expirée depuis le 19 février », a indiqué Roch Marc Christian Kaboré à son retour d’un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
« J’ai toujours rappelé (…) qu’il était forcément indispensable et obligatoire qu’il rentre parce que quand on assume des responsabilités à un certain niveau, on a un devoir de rendre compte, un devoir d’explication », a ajouté le chef de l’État burkinabè.
Kaboré a même menacé Zida de considérer son absence comme une « désertion », sans toutefois lui fixer d’ultimatum pour rentrer. À la question de savoir si le Burkina Faso avait écrit au Canada pour lui demander de faire rentrer l’ancien Premier ministre, le président a répondu : « On en n’est pas encore là ».
Depuis son départ du gouvernement, l’ex-numéro deux du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) est parti vivre au Canada auprès de sa famille qui s’y était rendue alors qu’il était en fonction.
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